jeudi 29 mai 2008

"Erreur dans la personne" et sur la marchandise !


Bon! je ne reblogue pas, je profite de l'absence de doudou, en voyage à Paris, Charleville-Mézières et Marseille pour consacrer au blog, le temps que je lui réserve d'habitude et qui, poids de mon contrat professionnel actuel aidant, ne me laisse, quand elle est dans mes bras, aucun temps pour élucubrer.

Mais vla-t-y pas que des juges appliquent, en France, les principes de la tromperie sur les qualités substantielles pour annuler des mariages sur la non virginité de l'épouse. Obligé de gueuler que je suis !

Nous sommes en route pour le moyen-âge les gars ! (je crée la catégorie car ça s'accélère)

En fait, les juges se sont basés sur l'article 180 du Code civil qui indique que "s'il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage". On pense, à première lecture, que l'erreur dans la personne, c'est le cas de le dire, doit être fondamentale pour une vie conjugale normale (style mon épouse à un grand truc dans son string) et qu'il faut se placer dans la mentalité du quidam moyen normalement informé, avisé et attentif, pour apprécier la portée de cette erreur dans la personne et pas sur celle de l'illuminé moyenâgeux (mais gaffe là-dessus, le quidam moyen penche de plus en plus vers le moyen-âge et les bondieuseries).

Ben pas du tout. L'erreur est fonction de ta, de ma, de notre connerie, de toutes les conneries communautaristes...fin de la république...

Ces provocateurs de juges ch'tis auraient pu pousser le raisonnement jusqu'au bout et soulever - le juge civil en a le pouvoir en matière de protection du consommateur - un moyen de droit pénal en faveur du consommateur de mariée vierge : ils ont oublié le droit pénal, plus adapté aux circonstances de l'espèce, et qui, en d'autres lieux, aurait d'ailleurs pu valoir des peines définitives...

En fait, la salope d'épouse à commis une infraction à l'article L213-1 du code de la consommation qui stipule : " Sera puni d'un emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende de 37 500 euros au plus ou de l'une de ces deux peines seulement quiconque... aura trompé ou tenté de tromper le contractant...sur les qualités substantielles...de toutes marchandises"

Et je vous parle pas de la tromperie aggravée avec manoeuvre style hymen reconstitué une opération de chirurgie très pratiquée !

L'histoire ne dit pas si le marié était puceau ou si au contraire, noblesse du sexe fort oblige, il avait moult fois enfilé et enculé pour se faire la bite.

Bordel ! Quel retour classieux !

En plus, peut-être que Doudou va rentrer et me faire procès pour erreur dans ma personne ? Et là, elle n'aura pas tort, car nous sommes tous des erreurs de la nature au contraire des animaux normaux.

dimanche 25 mai 2008

De l'usage trop fréquent du blog

J'écris ce billet, juste pour le substituer, en première page, au précédent, daté du 28 décembre 2007 et qui me déplait à tous points de vue, en particulier s'agissant d'un message sur lequel j'ai interrompu mes élucubrations (que je ne reprends pas).

Ce déplaisir (ce remord en fait) est d'autant plus vif que le billet précédent intitulé "j'ai été réinitialisé 76 fois" et qui évoquait mon accident de sonde de défibrillateur et les 76 défibrillations subies alors que mon palpitant ne demandait rien à personne, était en revanche idéal pour une interruption, c'est le cas de le dire, y compris une extinction générale des dernier feux du bonhomme.

Mais on ne supprime pas; on empile. Telle est la démarche du blogueur et notamment lorsqu'il a commis un mauvais billet quand ce n'est pas une mauvaise action...

C'est notamment le cas des meilleurs et des plus réguliers : ne pas effacer mais empiler, recouvrir... en se justifiant ou en passant à autre chose, dans le genre badin le plus souvent.

Ceci m'inspire un nouveau conseil aux blogueurs car ce recul que m'impose mon nouveau contrat ne m'a pas éloigné de mes lectures favorites dont certaines, certains jours, m'ont consterné.

J'utilise toujours Baltasar Gracian lorsqu'il s'agit de donner des conseils en la matière, tant il est proche avec "l'homme de cour" (1647), des préoccupations du blogueur"

"C'est le malheur de tout ce qui est excellent, de dégènérer en abus quand on en fait un fréquent usage."

NB : Pour faire écho à ma dernière série, style bulletin de santé, vous n'allez pas le croire, le sort s'est acharné sur doudou (en vain encore une fois) avec un accident de voiture la veille de son départ au carnaval de Guyane : traumatisme crânien avec lègère fracture sous la tempe et perte de connaissance.
Seule séquelle : elle est encore sous kiné du nerf du sourcil mais il refonctionne. Elle est toujours aussi belle.