vendredi 28 décembre 2007

alé di yo : moin la moin pa ko mo...


Juste un mot pour rassurer les rares qui me suivent. Je ne suis pas mort ! Je vais même aussi mal qu'avant : même coeur foutu mais étonnamment résistant. Malheureusement je ne peux plus cogner du gauche car la perspecive de casser à nouveau une sonde me terrorise désormais. J'ai attaqué néanmoins en force le nouveau contrat suis retourné cloturer l'autre, puis ai pris quelques semaines de vacances dans ma maison d'amérique chez mes enfants et petits enfants. J'ai retrouvé avec paix pour quelques jours ma vue sur la plus belle anse qui soit et sur les solitudes du morne bellevue et du morne cardonnet.
J'ai bien sûr pour tout gâcher emporté un rapport au ministre du pays précédent à terminer et le rapport final de ce contrat à concevoir de A à Z ainsi que divers comptes rendus des réunions quotidiennes du nouveau contrat
Je ne lis plus les infos ni n'écoute la TV depuis 6 semaines. Je sais donc seulement Carla Bruni et Benazir Bhutto et cela me rend très triste...surtout Bruni...
... comment peut-elle tomber sous le charme de petit Napo au grand fouk... c'est sans doute le statut de première dame, les yachts,

Petit Napo est désormais le premier people de France, people aux souliers carrés...un pied toujours prêt pour nous botter...

Bhutto on savait qu'elle allait bravement au devant de la mort ...inch allah

mardi 13 novembre 2007

J'ai été réinitialisé 76 fois

Ce blog va devenir la chronique de la survie d'un vieux cheval. Après doudou et son enchaînement anémie, phlébite, ambolie pulmonaire, c'est mon tour avec ce bon dieu de défibrillateur implanté, dont je ne voulais pas, qui n'avait absolument servi à rien depuis 3 ans et qui, sur rupture de sonde, prend les vibrations de celle-ci pour de la tachycardie ventriculaire et me balance une décharge sur l'autoroute...bond de la poitrine, choc sourd du myocarde, éclair bleu dans la tête et reins cambrés... plus le cri : irrepressible et inimitable sans assistance électrique...arrêt d'urgence nouveau choc...descente de voiture pour prévenir deux ouvriers à 10 métres ..."j'ai un appareil il déconne... le samu... appelez" nouveau choc...ils sont terrorisés... mais téléphonent...je refonce à la voiture il pleut des cordes... nouveau choc...inconscience, je suis bien, le cul dans l'eau, j'entends des voix, je pars...nouveau choc qui me réveille (celui-là me sauve en fait)...vite le portable pour appeler doudou...nouveau choc le portable et les papiers à terre dans la voiture... ramasser, se rassembler pour ne pas se faire piller...au bout d'une dizaine de choc ...doudou enfin, son hurlement de bête bléssée au téléphone...choc...reappel, je suis en face de tel immeuble...choc...c'est sûr de toutes façons je suis foutu...je rassemble mes affaires et attend les chocs...il y en aura une cinquantaine à ce niveau...doudou arrive au bout d'une demi heure avant le samu avec une voisine et une autre voiture avec deux collègues...chocs, chocs, tout le monde terrorisé, arrivée à la clinique cardio la plus proche (3/4 d'heure de shoot déjà) choc debout, porté par les potes, les reins foutus en plus, salle de soins intensifs, lit en face du comptoir de surveillance...les trois personnes de garde me regardent impuissants et consternés prendre mes chocs... mes cris irrépressibles stressent les deux camarades moribonds d'à côté...qui prendront ensuite des nouvelles du français...appeler le seul spécialiste national de ces putains d'appareils...elle arrive charmante efficace... un aimant pour neutraliser...pas assez fort... choc... la toubib sursaute avec moi, désolée...un autre aimant plus costaud... ouf neutralisé le DEF ou le DAI... je suis épuisé puis c'est l'attente de l'ordi spécial et du contacteur pour déprogrammer cette gestapo incorporée...on enlève l'aimant encore 3 chocs plus puissants...enfin ils ont lu, tiré le compte rendu à l'imprimante et déprogrammée le monstre...on comprend que c'est une rupture de sonde qu'il a confondu avec de la fibrillation...nuit sans dormir lumière dans les yeux et tumulte dans les oreilles en salle de soins intensifs où il n'y a rien à faire pour moi sauf surveiller que le palpitant a encore résisté à ça...beaucoup d'extrasystoles mon moniteur me répercutera le bruit de mon coeur jour et nuit deux jours...je reconnais son rythme betabloqué entre 50 et 65... irrégulier : 5 battements réguliers une absence deux rapides cinq réguliers...bon quelques palpitations...mais rien de plus que quand je suis surmené...la spécialiste m'explique que j'ai davantage d'extrasystoles menaçantes mais pas plus de dégats organiques...j'ai été réinitialisé à tort 76 fois ... les cellules du coeur ont été remises au pas sans besoin par cette gégenne intégrée...mais il faut enlever la sonde et c'est trop délicat pour le pays et remettre un nouveau monstre...A cause de cette extraction de sonde il faut rentrer d'urgence à la pitié où ils enlèvent couramment les sondes défectueuses...mutuelle des affaires étrangères...jet sanitaire privé avec tout le matos et notamment les deux fers à repasser pour le cas où il me faudrait vraiment une décharge façon "urgences" cette fois...voyage agréable ...une toubib et un infirmier très sympa...la pitié...mon toubib qui m'explique qu'il faut faire tout son possible pour extraire la sonde (65 cm) délicat mais ça ira (inch allah)...réveil au bloc c'est fini je remercie tout le monde je suis très dissert (en fait ils ont du me choquer en reposant la nouvelle sonde) elle était endommagée à l'entrée du boitier ils sont entrés la dévisser par la veine cervicale et l'ont attrapée au lasso par la veine fémorale, ils ne l'ont pas perdue en chemin (le risque)...48H plus tard c'est dimanche, j'ai décidé de continuer mon programme, doudou est restée pour assurer le démenagement ramener la bagniole et le chat par bateau à Marseille... nous devons prendre la route puis le bateau pour de nouvelles aventures dans un autre pays, j'ai décidé de la rejoindre à Marseille mais dois attendre lundi pour faire prendre le billet par mon service...Lundi TGV pour Aix TGV...depuis journées au portable mais main droite et surtout pas main gauche (le réflexe!) avec doudou et les deux pays amis...multitude de marques de sympathie (coups de fils, télégrammes, sms, visites, fleurs du personnel, fleurs du ministre de là-bas...)
pas un mot de Sarko dis donc ! Perd rien pour attendre...

samedi 3 novembre 2007

La situation est volatile


Les conditions boursières actuelles offrent des opportunités alibabesques de profits ultra rapides surtout quand on est bien informé. Volatilité oblige le capitalisme moderne surfe sur la vague boursière. Certains en tous tout cas se targuent d'arriver, en pleine dégringolade du dollar et de hausse corrélative de l'euro et de l'or, à faire des gains à court terme de 70% sur EDF, de 90% sur Dassault Systèmes et même de 100% sur Accor (vite avant le prochain attentat).

Observation réactive des courbes et des cours, paris sur les creux temporaires et les rebonds, paris plus économiquement corrects mais plus aléatoires sur les secteurs alternatifs ou positivement liés par des services aux secteurs en crise, cet enrichissement sans cause n'a rien à voir avec le travail, la valeur réelle ou l'avenir des industries. Non, c'est du jeu, du monopoly, du PMU qui se nourrit de l'incurie du suprême barbu, dont la main invisible, au lieu d'égrener de l'ordre juste en chapelets, s'égare pour une amicale gratouille dans le fouk des traders qui bandent comme des cerfs...

C'est à cette société là, que veut nous convertir le petit caporal au grand fouk lui aussi, heureux élu de la mascarade ségolèno bayrousienne, petit élu au ticket multiple, qui croit qu'il est élu sur tous les coupons détachables de son bulletin, alors qu'il ne l'a été que sur le coupon "sécurité" et les conneries de l'autre, la foldingue social démocrate qui ne croyait pas ce qu'elle disait (nous non plus); petit élu dans un fauteuil, qui devient peu à peu, avec Fion en fusible, déjà à demi fondu, l'ennemi intime de chacun, soubresautant professeur nimbus de tatcherisme des étranges lucarnes.

Pour moi c'est son Etat de grâce qui est volatile ! Même les diplômes de Rachida qui s'auto détruisent dit donc !

vendredi 2 novembre 2007

Coupure

3 semaines de coupure téléphone à domicile et de coupure internet au bureau, imprimantes en panne ici et là, fax et photocopie sous les gravats. Ici cela ne gêne personne, le bureau continue à fonctionner presque au même rythme, qui exclut déjà d'ordinaire, il est vrai, la messagerie, malgré des déclarations officielles grandiloquentes sur la société de l'information locale. En fait, je suis le seul à être coupé de tout dans ma communication, non seulement avec la "maison mère patrie" mais aussi avec mes correspondants locaux, que, selon une méthode bien éprouvée, j'avais habitués à une avalanche de messages retraçant, pas à pas, les étapes de nos tractations, messages qui tournent ainsi à un certain impérialisme du plus actif.

Donc 3 semaine d'âge des cavernes, d'obscurité et de pagaille, alors qu'il faut finir un intranet (le contenu), une série de manuels méthodologiques et monter les quinze missions ou visites intercontinentales qui manquent à l'appel dans le contrat qui se termine, alors qu'il faut déménager, sans être encore officiellement nommé, sans domicile réservé ferme (pour cause de coupure internet) dans le nouveau pays d'adoption, avec femme, chat et voiture... si les douanes successives veulent bien fonctionner normalement...

En prime un vol plané avec chute sur le dos et quelques côtes fêlées, quelques une de plus...

Nous partons néanmoins comme en vacances avec doudou, qui carbure au solupred une vraie saloperie qui la booste et la speede et dont il est délicat de sortir, nous partons avec nos bibelots, habitués à perdre de chers objets à chaque déménagement, nous quittons quelques nouveaux amis, habitués à en perdre en chemin et à tout recommencer, habitués à débarquer dans l'inconnu le plus total et a essayer de comprendre...toujours en vain...

Mais ça va merci. Plus je veillis moins je flippe moi ! Pourvu que ça dure !

Au bout d'un mois du nouveau contrat, vacances chez nous en Guadeloupe avec enfants et petits, puis retour expatrié pour moi et carnaval de Guyane pour doudou. Putain les robes qu'elle s'est faites ici + le solupred...vont en chier les cavaliers.

Moi rien depuis 2003, j'ai juste ma tenue de père noêl et un super ensemble de méhariste dont 3 mètre de turban et un énorme fouk... faudra maintenant attendre l'édition 2010 du carnaval...et le bal tololo en homme du désert ! A "l'oasis" s'il veut bien renaître...

vendredi 12 octobre 2007

Simplisme droitier


Je constate autour de moi que tout un chacun même de gauche est contaminé par les idées simplissimes de la droite libérale. Ainsi l'idée que l'augmentation de l'espérance de vie justifie l'allongement de la durée de cotisation pour la retraite s'impose-t-elle comme une évidence même auprès des ouvriers...

Il y a deux ans, c'est dire si on a bien fait de "m'égaliser", moi le serviteur de l'Etat, à 40 ans de cotisations au lieu de 37,5 puisque cette année là, nous avions gagné deux ans et demi d'espérance de vie à la naissance, rien que depuis 1994.

Nous avions même gagné, 12,5 ans depuis ma propre naissance en 1947 et 7,5 ans depuis mon entrée dans la fonction publique en 1966, date à laquelle je croyais signer à un salaire certes minable mais pour la sécurité de l'emploi, le travail d'intérêt général et des vacances finales au bout de 37 ans et demi.

Au rythme actuel d'amélioration de cette espérance, Fillon s'apprête sans doute à nous taxer d'un trimestre chaque année, en ce qui concerne le début, sans cesse reculé, de ces vacances finales.

J'ai juste tapé "espérance de vie" sur Google (ce qu'il faut toujours faire en face des édits d'industrie du simplisme droitier). J'en ai tiré en deux secondes deux réflexions fort utiles

1) L'allongement de l'espérance de vie ne se fait pas uniquement par allongement des vacances finales, elle se fait aussi par diminution de la mortalité aux âges intermédiaires ou infantiles, ce qui, soit dit au passage augmente automatiquement la masse des cotisants et la durée moyenne de leur activité donc le montant des cotisations. Bon d'accord après des progrès énormes sur la mortalité infantile (ce qui équilibre les régimes !) c'est surtout, ces toutes dernières années, sur les vieux chnocs qu'on fait des miracles médicaux mais il faut reconnaître du même coup qu'ils ne sont plus très opérationnels et qu'il faudrait leur calculer une espérance de vie en pleine possession de leurs facultés...ce qui pour beaucoup interdirait de dépasser 60 ans...

2) A 60 ans, un ouvrier a une espérance de vie inférieure de cinq ans à celle d'un cadre de l'industrie (ne parlons pas de celle d'un feignant comme moi) comment fait-on ?

Permettez que j'ajoute à ces deux remarques objectives une de mes provocations extrêmes centristes

Tout cela part du postulat que l'allongement des vacances finales est payée par les salariés eux-mêmes et laisse les comptes de l'entreprise ou du service public (employeurs et bénéficiaires) en dehors des "égalisations" successives liées à cette progession de l'espérance...

...moi pas !

dimanche 7 octobre 2007

Cry Me A River

La version de Diana Krall ayant disparu de youtube ("This video has been removed due to terms of use violation") et la sublime version d'Ella 1965 (?) restant introuvable, vous aurez celle de Lulu...pas si mal...

samedi 6 octobre 2007

Les strumpfs par John Boorman ?

Revu l'excellent "Délivrance" de John Boorman, comme une illustration d'une autre totale incompréhension entre humains à 23 paires de chromosomes mais néanmoins totalement étrangers, comme exemple aussi d'un strumpfisme de la consanguinité.

La symphonie de notes d'espoir que constitue le duel banjo guitare au hameau avant la descente de la rivière... vers l'enfer... redonne du grain à moudre mais le silence et l'indifférence finale du gamin inquiètent...

Néanmoins, si on chantait ou jouait au lieu de parler !

voyoucratie (suite)

emprunté à grain vert, allez-y
Voyoucratie disais-je avant hier en reprenant l'Huma, une fois n'est pas coutume, à propos d'EADS.

Au moment ou éclate ce scandale et ou il semble, en définitive, que le rachat par la caisse des dépôts et consignations des titres surévalués ait été autorisé par Bercy, Rachida Dati en remet une couche (de voyoucratie) avec le chantier de la dépenalisation du droit des affaires par lequel passe sans doute celui de la moralisation des marchés financier ?

Selon Rachida, il y aurait "un risque pénal excessif", en France "Ce risque entraverait l'activité économique" et pèserait "sur l'attractivité économique de la France".

Je vous conseille la fréquentation des sites consacrés aux pratiques anticoncurrentielles françaises et notamment celui du conseil de la concurrence. Vous pourrez régulièrement y comparer "le dommages à l'économie" causé par de telles pratiques (passage souvent saboté mais prenez seulement 5% des chiffres d'affaires concernés )(exemple)... et les sanctions administratives, correspondantes (pénales c'est possible mais on évite le plus souvent d'envoyer au procureur au contraire des USA où c'est pénalisé à fond...au fait Rachida théoriquement bonjour l'attractivité aux states).

Pas le moindre début de sanctions même administratives "proportionnées à la gravité de l'acte" dans tout cela, pratiquement pas de poursuites pénales individuelles... beaucoup d'arrangements avec la lettre du droit...tout en esprit ce droit de la concurrence.

Pourtant, entre supposés concurrents, c'est souvent le partage du marché, le gonflement des marges (souvent +20% sur les prix) et la confiscation libérale de plusieurs centaines de millions voire plusieurs milliards d'euros à l'économie, c'est-à-dire in fine au consommateur, à vous et à moi. Je suis certain qu'on nous a ainsi brûlé à chacun l'équivalent d'une voiture neuve sur une vie. St-Dizier à côté c'est de la broutille !

Rachida est en même temps, et là j'étais plutôt d'accord, sur le chantier de la désautomatisation des remises de peine.

Mais avec ce parallèle des peines en col blanc, je vais finir par rejoindre ma famille d'origine...dans la rue...à brûler des voitures

vendredi 5 octobre 2007

concours de strumpfettes en burkas mouillées...

y a  du nouveau au hammam
Je passais hier devant ma télé vers 21H50, l'oeil distrait...
Quelque chose d'inhabituel m'arrête...ce n'est pourtant qu'"envoyé spécial" mais pour une fois les "grands reporters" ne sont ni à la fête de la bière à Munich, ni dans les coulisses de la jetset. Ils semblent, pour une fois, être allés où ça craint...

Je reste en arrêt devant deux jeunes palestiniennes en burkas noires, et jolis yeux, interwievées sur une plage de Gaza, plage dont on nous dit qu'elle a été prise, à coups de roquettes, à la bourgeoisie du Fatah (expulsée, trucidée, embastillée nul ne sait).

Réinvestie aujourd'hui par le peuple des baigneurs du hamas, ladite plage offre le spectacle de barbus rasés, en slip, d'enfants à bouées et d'une multitude de baigneuses en burkas tantôt moulées, tantôt gonflées par les vagues...

On demande aux deux petites perruches noires, si ce n'est pas gênant de se baigner ainsi, voilées jusqu'aux yeux.

Réponse en coeur, l'oeil convaincu : "pas du tout, au contraire..." (toujours libidineux je traduis elles n'ont rien en dessous ?)... "et puis nous irons au paradis. Par contre les dévergondées vont souffrir..."

Je reprend mon chemin vers ma bière... attéré...Des strumpfs là aussi...des engins, des créatures, des denrées...

Inutile de chercher à comprendre...des denrées comme dans "la soupe aux choux".

Bon en plus, j'veux pas trop insister, mais si vous avez déjà vu un concours de burkas mouillées, j'vous jure que c'est plus bandant que le monokini. En plus, je le constate ici, pas très attentives aux éclats qui dépassent parfois à l'occasion d'un faux mouvement, ni aux angles morts de replis ténébreux, les fatmas...

Une fois ou deux doudou s'est baignée en pareo, ici. Mais doudou, elle dégage trop!...On a remballé assez vite... une vraie bombe qui a déplacé, l'oeil curieux, la moitié de la population masculine de cette plage paumée où nous étions ce dimanche là, les seuls mécréants...

"L'esprit de ces sauveurs était fait de lacunes; mais dans chaque lacune ils avaient placée leur folie, leur bouche-trou qu'ils ont appelé Dieu" Nietzsche Ainsi parlait Zarathoustra

jeudi 4 octobre 2007

En route vers la voyoucratie...


Sarko va aussi s'en occuper ! Il l'avait annoncé par avance. Initié qu'il est, il avait devancé l'info du jour sur EADS, en donnant l'opportun coup d'envoi, il y a quelques jours, d'une campagne automnale de "moralisation des marchés".

Toujours en avance d'un coup le Sarko, au cas particulier l'avance du bûcheur au parfum des scandales inévitables du lendemain... car l'info qui motive cette nouvelle offensive est là, libérale au possible, gênante pour l'Etat et le Medef (même combat), elle déclenche aujourd'hui le tollé général : selon une "note préliminaire" de l'Autorité des marchés financiers, transmise au parquet de Paris, la direction et les actionnaires du groupe EADS se seraient rendus coupables d'un "délit d'initiés massif"... et l'Etat connaissait la situation.

Autrement dit, avant que les difficultés d'Airbus ne soient connues,(et en plus avant avant que quelques ventes fermes ne fassent remonter les cours ces derniers jours) les principaux dirigeants du groupe EADS et de sa filiale Airbus auraient vendu massivement des morceaux de leur entreprise, en retardant la publication des informations qu'ils détenaient sur leurs difficultés, accélérant ainsi l'effondrement des cours.

Le rapport serait "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus" dit le Figaro. "Le ministère des Finances également informé des difficultés à venir, aurait pourtant donné, à l'époque, son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère".

Tout cela sur fond de parachute doré de Noël Forgeard, ex PDG du groupe Lagardère : un parapente il est vrai : seulement 6 millions d'euros plus une prime de non-concurrence de 2,4 millions d'euros !

Airbus se redresse un peu actuellement, preuve en plus des vues à court terme de tous ces parachutistes.

Des voyous libérés en voyoucratie libérale, car le délit d'initié est le pain quotidien du capitaliste financier et le moteur fou de la mondialisation. Des milliers d'infractions individuelles par jour rien qu'en France et une sanction spectaculaire de loin en loin. Voler en col blanc y a qu'ça de vrai!

Mais le président vitaminé va moraliser avec l'aide du Medef !

Vive la main invisible de dieu !

mercredi 3 octobre 2007

Le trou de la sécu ? Libéral mon Fillon

putain déjà l'automne!
Va falloir que je prenne mon anti grippe!

On finit par avoir mauvaise conscience, on pense au trou de la sécu !

Abyssal qu'il nous dit le Fillon, puits sans fond de l'inflation des charges sociales qui plomberait la compétitivité des entreprises françaises...et d'y aller, pour l'équilibre, de franchises diverses qui pour l'instant ne font pas très mal, même à un gros consommateur (et cotisant) comme moi, mais qui ont pour seul objectif de faire rentrer, par le biais du plafond, les remboursements de toutes natures dans le périmètre de la régulation "à la main" par les Fillons de demain, car l'actuel, quant à lui, va vite en prendre plein la tronche à surenchérir sur le vitaminé président.

Jamais on ne parle des choix politiques et sociaux qui fondent la sécurité sociale et surtout du détail des flux...

Réfléchissez amis blogueurs à ceci, très simplement, sans insister, juste pour voir comme ça tourne la tête (à gauche) :

1) Le système français d’assurance maladie bénéficie d'un financement collectif, puissamment solidaire, qui assure la meilleure santé possible de tous (et au fond la meilleure consommation libérale et la meilleur activité libérale qui soit, la bonne forme des salariés et qui contribue ainsi à la productivité et à la croissance ?...Il est en déficit pas si terrible en pourcentage

2) côté dépenses, tout cela finit, hors partie publique de l'hôpital public (les salariés), dans les caisses d'un système de soins essentiellement libéral, qui vit dans une certaine opulence que l'impôt direct sur les revenus ou sur les sociétés ne semble guère rééquilibrer ?

Nos cotisations sociales sont aussi les recettes des médecins, chirurgiens, pharmaciens, laboratoires pharmaceutiques, industriels des appareillages médicaux, chirurgicaux dont la fortune semble souvent disproportionnée non ?

Le trou de la sécu ? Quand le visite-t-on ?

mardi 2 octobre 2007

Le sud


Un mois et demi pour finir le contrat...et préparer l'enchainement avec un autre pour reprendre le poste au débotté derrière un collègue défaillant...

En fait de retour au pays, annoncé, programmé même, en mars, avec le DRH, un 20 eme démènagement, une nouvelle expatriation pour 16 mois avant la quille, une autre matière juridique à retravailler, un autre pays à apprendre...d'où le silence radio

En plus, depuis samedi 4H du matin, avec ma doudou toute neuve mais quand même sous sintron et bas de contension (résille!), on visite le fin fond du pays... à fond la caisse, 1000 km de tourisme au pas de charge, au milieu de rien jusqu'aux bourgades mythiques du sud qu'on avait pas encore vues (température extérieure 38 à 18H, l'ordinateur de bord doit déconner).

De belles choses et beaucoup de poussière et de désordre, beauté desespérante du sud, des vieux en robe blanche allongés à même la poussière pour converser, des joueurs de pierres serrés en rond épaule contre épaule autour du tapis de jeu, le goût du contact... une vaste impression de gentillesse mais d'incomprehension mutuelle au fond. Barbiche! M'sieur Michel, Princesse, Gazelle, les autochtone nous hèlent...des portes feuilles ambulants que nous sommes ! Au milieu du besoin, de l'envie! De grosses proies fluos telles qu'en l'oeil prismatique et infra rouge de moustiques bavards...des mécréants que nous sommes aussi!...autant dire rien...

La faute à dieu ça ! j'espère qu'il a une bonne excuse comme dit woody

samedi 22 septembre 2007

Fillon en faillite


Fillon s'est fait une spécialité, depuis déjà plusieurs années, d'appeler l'augmentation de la dette publique au secours de la réaction de droite. A la rescousse d'une incapacité fondamentale à expliquer scientifiquement, en quoi les dépenses publiques sont devenues le mal absolu, justifiant tous les reculs sociaux et l'abandon du service public. Alors on utilise l'image négative et simpliste de l'endettement que par ailleurs on encourage pour les ménages.

Et c'est en permanence rabâché, martelé, le gros mensonge de la fable de l'endettement de nos enfants, de l'hypothèque de l'avenir, du plombage des générations futures, la fable du bouc émissaire, le conte du vieux gourmand de retraité en train de se goinfrer le pain des jeunes.

En Corse, il est passé à la vitesse supérieure, il est vrai pour stopper par une image forte (de café) les revendications des gourmands de la terre, les paysans subventionnés. L'Etat français serait désormais en faillite.

C'est le moment de refaire un peu les comptes et un peu de benchmarking.

La dette publique correspond à l'ensemble des emprunts contractés par l'état, les collectivités locales et la sécurité sociale pour couvrir les dépenses (salaires, achats de prestations, fournitures, grands travaux ou immeubles, subventions, participations - on voit déjà que tout n'est pas mauvais pour nos têtes blondes ou crépues -) que les ressources perçues par les impôts et autres taxes ou cotisations ne couvrent pas.

C'est le déficit public, jadis enseigné en sciences éco comme un outil bien banal, bien Keynésien, de relance des activités et de la croissance. Bordel ça se complique, cette affaire de générations futures...

En plus, à la différence d’un ménage, les administrations publique, n’empruntent généralement pas auprès d’une banque, mais émettent des titres, des obligations, sur les marchés, titres qui sont aussi des valeurs au sens boursier du terme et font l'objet d'une activité "transactionnelle".

La France se distingue-t-elle particulièrement par son endettement ?

Pas du tout les gars (et les nanas)
:

la dette publique des principaux pays de la zone euro et des autres pays du G7 est tout a fait comparable. Elle se mesure en part dans le PIB en % (en points de PIB) dont les "sans foi ni loi ni bulletins de vote" de Bruxelles ont fixé la norme à 60 (pourquoi pas 50 ou 75 ou 100 ?).

Ainsi en 2005 la France est à 76,5 points quand la moyenne de la ZONE euro est à 77,5...en faillite toute la zone euro ! La moyenne de l'OCDE est encore plus alarmante selon Fillon 77,7 en faillite l'OCDE !

Les bons élèves allemands sont à 69,6, quant aux italiens (dont on sait qu'ils ne sont en général pas très malins...), ils caracolent dans l'insouciance généralisée, au double de la norme à 121,4.
L'Espagne est un bon élève mais rattrapable en un an à 50,4. Les Pays-Bas sont à 62,8, la Belgique - et là, il fallait s'y attendre - en faillite à 98,3! Les anglais n'ont aucun mérite à se situer à 47,2 après avoir foutu en l'air leur système de santé et leur fonction publique. En plus, comme toujours ces réputés fair play, ils trichent sur les stats du public ou privé, comme les USA champions du changement permanent des modes de calcul des statistiques et du mélange des genres, mais qui sont quand même à 64,1.

Pour finir ce fastidieux palmares, le très raisonnable Canada est à 69,3, quant au Japon, il se fait Hara Kiri à la dette avec 172,1 ! Le Japon champion et accro de la faillite...

Certes l'endettement a partout explosé depuis le début des années 80 (multiplication par 3 en points de PIB), mais l'endettement public c'est en partie (une partie très importante) ce qui permet de financer des dépenses d'investissement qui constituent le principal multiplicateur de la croissance et parmi elles des dépenses indispensables que l'initiative privée ne pourrait assurer (défense, sécurité…).

Certes les dépenses de fonctionnement ont progressé plus vite que les dépenses d'investissement mais là encore il y a un effet de multiplicateur par la consommation et par les revenus, dont on mesure l'énorme impact économique sur le commerce et l'industrie (aussi les importations chinoises certes) et qu'il faut se garder d'accuser de tous les maux...

Voyons de plus près le budget (Source : Projet de Loi de Finances 2006)
LFI 2005 PLF 2006
Titre 1er. Dotations des pouvoirs publics 855 millions 871 millions
Titre 2. Dépenses de personnel 114 milliards 118 milliards
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 30 milliards 32 milliards
Titre 4. Charges de la dette de l'état 42 millions 39 millions (Intérêts)
Titre 5. Dépenses d'investissement 13 milliards 13 milliards
Titre 6. Dépenses d'intervention 148 milliards 130 milliards (subventions !)
Titre 7. Dépenses d'opérations financières 34 millions 232 millions (prêts, avances, participations)
Total 350 milliards 334 milliards

Voyons le détail du titre 6 Dépenses d'intervention
Transferts aux ménages 35 milliards 34 milliards
Transferts aux entreprises 88 milliards 72 milliards Transferts aux collectivités territoriales 7 milliards 7 milliards (redistribués!)
Transferts aux autres collectivités 15 milliards 15 milliards
Appels en garantie 125 millions 278 millions

Voilà qui change tout Mme Chabod. Au fond et basta pour la dose normale, le budget et la dette terminent dans les chiffres d'affaires des entreprises dont on verra une autre fois qu'elles ne contribuent pas autant qu'elles devraient aux prélèvements obligatoires alors qu'elles le pourraient sans perte de compétitivité irrémédiable.

Au fond, Fillon est un gros menteur !.... Qui prend les français pour des strumpfs...malheureusement, sur ce point... il a raison.

vendredi 21 septembre 2007

L'égalité selon Sarkozy : reculer tous ensemble

De David...
Ainsi va l'égalité du fonctionnaire : 37 ans et demi de cotisations puis , les 37 ans et demi arrivés, ainsi que l'infarctus, passer à 40, droit de partir à 60 puis bientôt 61, les 60 ou 61 arrivés attendre les 65 (déjà annoncés) et alzheimer, changer deux fois de continent pour le dernier grade, avec femme et chat, à 8000 km puis 10 000 des petits enfants, puis pour finir, au lieu de bénéficier de la retraite promise, calculée sur celui-ci (retraite qui les primes en moins n'en fait déjà plus que 50%) être peut-être aligné, le jour venu, sur la moyenne de 25 ans, c'est-à-dire voir diviser instantanément son revenu par 3 voire 4.

Pourquoi pas Mme Chabod ? ça en ferait une belle égalité de droite, le coup des 25 ans au lieu du dernier chevron du dernier grade...

Ce n'est pas un bulletin à timbres détachables qu'il nous faudrait avec ce principe du couillon d'électeur, principe dit "des 100 mesures en bloc", c'est beaucoup plus de bulletins, autant de bulletins que de couleurs de l'arc en ciel.

Car s'il faut voter en bloc pour 100 mesures, c'est 100 candidats qu'il nous faut.

La seule posture logique du con d'électeur, pris en otage entre les 500 signatures de la cooptation des grands partis qui limite son choix et les vocations de président et le principe selon lequel même la dernière des conneries annoncées par le vainqueur doit être appliquée...c'est l'abstention.

Les 100 mesures, pour moi ce serait :

Retour à l'Europe à 15 (on m'a pas fait voter le reste)...bon dehors les roumains et les polonais
Préservation du système de solidarité sociale français en augmentant les contribution par les profits (cf. la fable de la dette)
Maintien des infrastructures essentielles des industries à réseau dans le giron de l'Etat
Contrôle renforcé des importations hors les 15
Partage minimum des plus values au sein de l'entreprise
Taxation infime des transactions financières
Karchérisation de la délinquance, peines planchers pour les récidivistes tiens!
Rétablissement de la peine de mort pour les Bodein
Multiplication par 10 des sanctions du conseil de la concurrence (les plus hauts crimes contre le sacro saint système, contre la main invisible de dieu)
Laïcité et école publique (pas un rond pour le privé)
Discipline et travail à l'école et les parents camembert
Régulation de l'immigration dénuée de sentimentalisme
Multiplication par trois des effectifs de la justice et multiplication corrélative par 0,95 des effectifs des corps de contrôle (opération à somme nulle)
D'où quelques prisons en plus du moins au début...

J'arrête là faut pas rêver!

Aux prochaines manifs, je suggère de défiler "à reculons"...

...à Delacroix

mercredi 19 septembre 2007

L'automne de la France


On y est. La partie "Thatcherisation" du programme de Nicolas Sarkozy est sur rails (soit dit en passant pour les cheminots...). Il l'avait certes annoncé et le bougre essaye vraiment de faire tout ce qu'il a claironné (sauf la Turquie... pour l'instant). Certes les français ont voté massivement pour lui (moi je m'abstiens tant qu'il n'y aura pas de gauche avec karcher).

Faudrait pas qu'il oublie, qu'il a été élu principalement sur cette karcherisation, énergique nettoyage civique que l'immense majorité appelle de ses voeux, n'en déplaise à Diams et Monsieur R, et surtout contre le ridicule absolu de la vestale bénini oui ni non et de droite gauche, qui lui était opposée, mais certainement pas pour ses projets de thatcherisation de la France. Même un DSK (bon dieu que je ne l'aime pas) l'aurait gagné à l'aise en pourfendant ce projet anglicon.

D'ailleurs, s'il s'agissait de voter pour 100 mesures en bloc, et non pour un président de nos institutions, celles-ci continuant à fonctionner réferendum compris, il fallait le dire et voter sur bulletins à timbres détachables et élire pour finir un couple de présidents alternatifs et spécialisés...Karcher et ordre juste...mieux que Karcher mais Thatcher

"Emploi, santé, vieillissement… les grands chantiers de demain" qu'il balance l'atlantique! traduisez chantiers de démolition, rêvés et jamais espérés par des générations d'hommes politiques de droite, attendus sans trop d'espoir depuis des lustres par le patronat et présentés comme "une réforme", le fin du fin de la modernisation, alors qu'il ne s'agit que de profiter de l'occasion, oui de l'occasion, de reprendre en force des conquêtes sociales essentielles, obtenues dans le sang, de casser enfin le modèle social français dont on nous dit que personne ne l'a dans le monde...mais personne ne l'a jamais eu, personne n'a eu 1789, personne n'a eu 1936, ni même 45 ni même 58 tiens...tout cela au lieu de chercher à sauvegarder cette avance (j'ai dit avance oui) malgré la pression de la mondialisation, grande entreprise patronale internationale de nivellement des travailleurs par le bas (l'esclavage)...car c'était possible mais en regardant l'autre côté de la dette, alibi au contenu jamais vérifié, en partageant un peu les plus values, les super profits...

Vive la France et les pommes de terre frites (tintin) titrais-je à deux reprises après la formidable guérison de ma doudou (anémie sévère+embolie pulmonaire je le rappelle) et la non moins formidable prise en charge totale à l'étranger par la sécu française et ma mutuelle.

Vive la France, j'ai bien fait de le crier avant l'automne car c'est l'automne de la France, l'automne de son système de solidarité sociale, l'automne du service public qui m'est si cher et pour lequel j'ai déjà donné plus de 3 ans de travail non payé, par simple sens du service, l'automne de la gauche puisque presque tout le monde est de droite...
"Permettre aux seniors de travailler plus longtemps" (et d'avoir une retraite calculée sur les moins bonnes années) qu'il se moque le Dalton...et partir crever dans la neige à la fin comme un sioux ?

Au lance-flammes, il monte simultanément à l'assaut de la "ligne Maginot juridique" du contrat de travail une image qui m'oblige à le voir comme un ennemi de ma France, en petit boche comme disent encore mes cousins belges arrosant d'un déluge de feu la tourelle sociale défendue en son temps par mon papa ...

Et le drôle fait aussi dans l'ordre juste... avec le "juste équilibre" à trouver entre la responsabilité, à caractère individuel, et la solidarité, davantage empreinte de collectif formule qu'on croirait empruntée à l'inénarable Ségolène.


Pendant ce temps, une à une les grandes banques sont touchées par la crise du subprime au point que ça commence à ressembler à 1929...
Pendant ce temps n'importe quel saoudien peut se payer une dizaine d'esclaves modernes (chauffeurs, cuisiniers, bonnes à tout faire...) venus du Bengla Desh et que le moindre émir du coin fait rentrer par paquets de 1000 pour son prochain projet d'usine esclaves en main (et leurs passeports).

Pendant ce temps nos royalistes (les vrais) pas les supporters de Ségo remettent la perruque en pleine lumière, en pleine arrogance, à la petite lucarne... Tiens pour ces dernier et pour les autres un vieux rap de circonstance

Coutumes de valets
(à l'exécution de Louis XVI - bicentenaire
Et à Arlette (Chabod), Alain (Duhamel) et autres spécialistes...de rien)

Dans le petit bonheur des peuples satisfaits,
Les plus dures questions ont de pâles échos,
Médiatiques blablas, mémoires contrefaits
Que des sages repus apportent en écot.

Contre un droit au dessert ces illustres savants
Font entendre en tic-tac de rassurants mensonges
Au bon peuple avachi pour qu'à mal il ne songe
Et ne prenne au collet les nouveaux ci-devant.

Et maudit le ribaud qui remettrait en cause
Le doctoral credo du bon ordre des choses :
Le divin capital où s'est prescrit le vol

Le code extravagant de la propriété !
A peine raille-t-on l'impudente piété
Des ouailles de ce roi dont on coupa le col !

Cayenne dimanche 24 janvier 1993

vendredi 14 septembre 2007

L'Europe ou la fin des démocraties

faranci pa voti
Français, certains de vos représentants, dont le Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, vous trouvent trop cons pour décider directement avec quels pays vous voulez former un seul marché, avec quels camarades travailleurs vous voulez être totalement interchangeables (car c'est ça l'Europe et point barre).

Devant le comité de réflexion sur les institutions, présidé par l'inénarrable Balladur, qui donne plus que jamais l'impression de sortir tout droit de l'ancien régime (ou plutôt d'y retourner), né qu'il est avec une perruque à rouleaux sur le crâne, le Jouyet a suggéré (je présume sous la pression des technocrates jamais élus et tous puissants de Bruxelles) de vous ôter tout net ce droit indu que vous donne, depuis ce qui est considéré comme une bourde de Chichi, l'article 88-5 de la Constitution.

Cette toute bonne réforme ne servira probablement jamais adoptée fort prudemment qu'elle fut en 2005, non applicable en outre en 2007 alors qu'elle eut été salvatrice, de même évidemment qu'en 2004, deux années où vous avez pris en plein marché commun (le marché commun c'est le foie du travailleur européen, son point fragile) deux crochets terribles, sous la forme de 12 concurrents boxant dans la catégorie trop féroce pour vous des "super lourdement couillonnés".

La Turquie, dont vous avez mille fois raison (et le droit) de vous méfier à tous égards (elle boxe en "hyper lourdement exploités" et se console à l'opium du peuple, poison dont nous nous croyions définitivement débarrassés, pouvait être une bonne occasion de première application mais son adhésion c'est vraiment les grandes manoeuvres "europeano-asiatiques" et Sarko a déjà commencé un repli stratégique en bon désordre (non de dieu les justifications alambiquées fin juin !!).

Ne reste plus qu'à vous clouer le bec d'où l'envoi du Jouyet (qui n'engage que lui le faux cul) au créneau.

Amis, gueulons très fort dans nos blogs, car attention, l'Europe c'est bien la fin des démocraties.

mercredi 12 septembre 2007

Vive la France II


Les lendemains de guérison de ma tendre moitié me trouvent apaisé, heureux... mais étrangement circonspect devant la page blanche du blog, interdit, l'inspiration comme entravée, engluée, les ailes prises dans la toile d'un arrière plan mental fait de culpabilité et de conscience exacerbée du temps qui passe : ne pas laisser doudou trop longtemps seule à 25 mètre au fond du salon devant la télé, ne pas perdre de temps, profiter des derniers feux de notre santé, ressortir le soir, aller danser, s'embrasser plus longuement... et, s'il faut bloguer, bloguer nécessaire (ne serait-ce que pour nos enfants)... et hors temps d'amour.

Là-dessus, je cherche, pour voir, mon dernier conseil pour blogueur, le n° 4 du 5 août, emprunté comme d'habitude à Baltazar Gracian qui a blogué quelque temps dans les années dures du blog, les années 1647, 3 siècle avant ma naissance :
"On est toujours à temps pour lâcher la parole, mais non pas pour la retenir. Il faut parler
comme l'on fait dans un testament, attendu qu'à moins de paroles, moins de procès. Il faut s'y accoutumer
dans ce qui n'importe point, pour n'y point manquer quand il importera. Le silence tient beaucoup de la divinité.
Quiconque est prompt à parler est toujours sur le point d'être vaincu, et convaincu."


Pas vraiment ce qu'il me faut aujourd'hui; alors je continue sur ma lancée cocardière de sortie de clinique...

A ceux qui, malgré une certaine incertitude sur mon degré réel d'éducation, ou sur ma correction politique, me font néanmoins l'honneur de me visiter, sans doute dans l'espoir de ces quelques fulgurances éparses dont je le hasard et une robuste capacité de résistance à la pensée dominante et de synthèse de l'essentiel, agrémentent mon lourdingue et sévère discours , je voudrais livrer ce thème de réflexion :

Le modèle français ne serait-il pas, même tel qu'il est actuellement, le modèle économique et social le moins nul au monde, mélange équilibré de libéralisme et de solidarité sociale ?

Plus encore : le modèle français d'outre mer ("antillo-guyanais-réunionais") n'aurait-il pas pu constituer, nonobstant son enracinement dans la traite, le meilleur modèle post colonial, mélange équilibré de rationalité, de danse de l'esprit et de fatalisme heureux ?

La vache pour un englué du bulbe, tu envoies loin le bouchon mec...

Je continue et j'anticpe le tollé général :
faites pas chier avec l'indépendance, la traite, le crime contre l'humanité. C'était terrible certes, inhumain...

... mais pas plus que les bandits de grands chemins de l'époque en Ardenne ou en Lozère, qui débarquaient chez vous au moment de la soupe, violaient la grosse toute la nuit, à une bonne quinzaine et vous empalaient au matin sur un pieu rapidement taillé en crayon, devant votre hutte en feu...car vous étiez bûcheron à l'époque, dans la forêt seigneuriale...à la hutte les chiens et ceci jusqu'en 1900 et quelques (arrière grand papa vraiment...)

...pas plus dur non plus que l'esclavage pour tous, du même siècle, les dragonnades dans le même style, la récolte volée toute entière... et un coup de forgeron !

Et l’un avec la hart, l’autre avec la cravache
Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache,
Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions,
Et quand nous avions mis le pays en sillons,
Quand nous avions laissé dans cette terre noire
Un peu de notre chair... nous avions un pourboire :
On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ;
Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit.
Arthur Rimbaud

non faites pas chier avec la traite... c'était aussi la traite pour grand papa quant à grand maman, elle s'en prenait plein les fesses quand elle les levait pour glaner...


Décidément la solidarité de nos systèmes m'a réconcilié avec mes énormes cotisations et impositions, dont le déficit est à chercher ailleurs que dans ces contributions salariées...du côté du grand capital et du système financier... réconcilié tout simplement et avec mon pays qui est grand devant l'humanité.

C'était encore une fois l'arrogance française.

Amis! soyez non pas arrogants mais fiers de vos trois mots inscrits aux frontons des mairies : liberté, égalité, fraternité. Ces mots ne sont pas vains ou beaucoup moins qu'ailleurs, non Diams, non Monsieur R, non les sans papiers, fraternellement reconduits...

Vive la France

dimanche 9 septembre 2007

Doudou est revenue et vive la France


Anémie très sévère suivie de soins classiques (fer) et d'une très lente remontée de l'hémoglobine mais d'une immédiate flambée des plaquettes (l'usine de la moelle à fond la caisse) favorisant une phlèbite... couronnée par une embolie pulmonaire...

3 semaines d'hospitalisation pour Doudou. Une résistance d'athlète et d'un seul coup, l'escalier insurmontable, la respiration petite, le coeur à 120 au repos... la mort que je connais bien, jamais loin dans ces cas là, qui vient faire un tour au cas où...alors la peur, l'amour si fragile à genoux devant la faucheuse, la possible éternelle non existence, de la moitié de soi, l'envie physique terrible alors de faire corps de pénétrer pour renforcer ou pour faiblir ensemble, se souvenir de ces heures collées à la clinique...

Et puis la guérison, les embrassades de doudou au personnel tous remarquables, des toubibs aux aides soignantes... mais c'est ici une médecine de riche et je suis riche ici (où je prends la mondialisation passagèrement et peut-être immoralement à revers).
Et c'est le passage à la caisse : près de 7000 unités locales soit 28 000 francs à sortir... cash si tu es citoyen de ce beau pays (autant dire que tu crèves mec car tu gagnes au mieux 500 unités et le plus souvent 300)...et là non, simple comme un coup de fil...au service assistance (remarquable) de la mutuelle des affaires étrangères...A payer juste les 34 unités de 3 semaines d'eau minérale...

Alors s'abat sur mon âme ébranlée par l'émotion, une profonde et grisante gratitude.... celle d'être français...al-hamdou lillâh, avec ce système de solidarité que tout le monde nous envie et que tous nos gros cons politiques veulent casser. Arrêtez Sarkozy et même Royale. C'est nous qui avons raison contre le monde entier contre ce putain de système ricain où si t'es cancéreux tu vends ta baraque (qui finira par ne valoir que le contreplaqué dont elle est faite), pour payer ton traitement médical et quand t'as finis de vendre, que tu est dans la rue... tu crèves...où quand tu t'es sectionné deux doigts et que tu débarques aux urgences on te demande d'abord de signer un chèque...

Paraît que Michael Moore caricature...je suis certain que...même pas !

samedi 25 août 2007

lundi 20 août 2007

kimbé red pa molli !


Lorsque les cyclones passent au sud de la Guadeloupe, sur la Martinique ou sur la Dominique, la côte-sous-le-vent de la Guadeloupe est en général exposée à la périphérie de la spirale. C'est comme ça que nous venons de perdre, sur un coup de queue de "Dean", une partie de notre verger, premier bilan : trois citronniers, 1 gros citron, 1 oranger, 1 avocatier, 2 manguiers, 1 roucouyer, 1 bois de rose, 1 mahogany et surtout 1 prunier pays (un délice le punch!) rescapé du cyclone de 1956 et un raisin de mer repiqué par mes soins, en plein morne, loin de sa plage natale et devenu énorme à force d'attentions et grâce au sable retrouvé en profondeur sous le tuff. Ainsi va la vie, c'est la deuxième fois que nous perdons un verger, chaque fois c'est l'annulation par la nature de dizaine de mois de travail exténuant à deux, doudou increvable plus que moi, à mains nues sous le soleil, dans une zone réputée aride...pour nos enfants et nos petits enfants...pour le jardin dans notre tête commune, qui ne fait qu'une depuis 35 ans...

Quand doudou sera remise de l'anémie sévère qui la terrasse pour l'instant et que nous serons rentrés au pays, nous allons recommencer...avec nos plus petits bras de jeunes petits vieux...

... parce qu'il en reste toujours quelquechose du travail de la terre et de l'amour...et de l'amour du pays...

De notre premier verger, il reste 2 cerisiers pays et un travail de dépierrage de géant, toujours visible (nous étions jeunes) qui y facilite toujours la corvée de nettoyage annuel des acacias et savonnettes. Du travail des anciens propriétaires, il reste aussi cannelleiers, quenettiers et tamariniers qui resistent à tout...où repoussent et qui témoignent aussi du renoncement à une arboriculture plus ambitieuse...

C'était une improvisation pour redonner courage à la Martinique et lui dire aussi qu'après les années de traite et d'esclavage, d'être aujourd'hui partie pleine et entière de la France est un juste retour des choses et de la solidarité et qu'il y faudrait même une inégalité positive de traitement...

...j'ajoute à l'endroit des haïtiens et africains, si prompt à mépriser les antilles françaises (si, si c'est du cent fois vécu!), si fiers de leurs indépendances néo-colonisées et auto-tyrannisées, qu'il n'y a, je trouve, que de la fierté à être antillais et français.

A bas l'indépendance.

C'était pour finir un petit coup de ce que certains appellent l'arrogance française.

samedi 18 août 2007

Conquête antisociale

Quand le conseil constitutionnel parle, la France s'incline. Saine réaction a priori pour un Etat de droit : "Art. 62. - Une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles."

C'est le passage obligé par une cour suprême (à ce jour on n'a pas trouvé mieux), soit neuf "sages" nommés par nos représentants, auxquels on ajoute les anciens présidents de la République (Giscard et Chirac) et pour l'habillage juridique et le fond du boulot, des rapporteurs...

Les sages décident sur les grands principes, les rapporteurs tricotent l'habillage juridique...la plupart du temps sur la base des lois spécifiques qui, déjà promulguées, ont donc passé le cap de la constitutionnalité (en principe du moins)...on appelle ça la jurisprudence du conseil...

Je fais observer qu'on tourne ainsi en rond, ou du moins en spirale, déclinant fort librement et même fort libéralement aujourd'hui, ces principes, qui datent pour certains de nos ancêtres sans culottes...qui ne s'en laissaient pas aussi facilement compter par quelque conseil que ce soit...

Car les principes constitutionnels sont beaux, limpides, gravés dans le marbre mais terriblement sujets à interprétation juridico-politicienne. On boucle ainsi depuis des décades tantot en spirale... sortante (plus de libéralisme) et des fois (rarement) en spirale rentrante (plus d'interventionnisme).

...le Conseil constitutionnel apparaît pour ce qu'il est : un conseil coopté, copiné de vieux routiers de la politique qui donnent, avec beaucoup d'apparences de technicité, leur avis (qui a cependant l'honneur d'engager la France), sur la conformité politique des lois à la constitution laquelle demeure très "allégée"...

Pour l'égalité devant l'impôt par exemple, il faut se souvenir que la constitution via la déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 qui lui fait préambule Art. 13. ne comporte que cette belle parole : " Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés." C'est, comme dirait l'autre, l'ordre juste, c'est limpide, indiscutablement solidaire, mais depuis 1789 constamment dévoyé.
Et nos sages continuent de surfer sur cette égalité théorique devant l'impôt, qui acceptent hier un tas d'inégalités de proportions contributives, qui acceptent aujourd'hui l'inégalité sur les heures supplémentaires mais la refusent sur les intérêts d'emprunts antérieurs à l'élection de Sarko...
Pourquoi pas, sur le fond tout ça se discute...surtout politiquement et non pas tant juridiquement... pourtant on ne discute pas, on s'incline...et surtout bien qu'en ayant désormais les moyens on ne retourne jamais demander l'avis du peuple...

Sur la grève aux termes du septième alinéa du Préambule de 1946 c'est pire. La constitution prévoit ses propres turpitudes...ça donne ce chef d'oeuvre de "faux-cuisme" : « Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent » c'est pas joli ça, joliment bouclé sur soi-même, ça ressemble vraiment à un droit arraché dans la douleur et accordé à contre coeur; ça signifie pour des héritiers libéraux qu'on peut le reprendre ce droit dés qu'on se sentira assez forts et ça renvoie au fond, à la notion de conquête sociale...ou de contre attaque antisociale...

On y est !

jeudi 16 août 2007

Quand Santini nous enfume !


La France détient, selon André Santini, "le record mondial" de la proportion de fonctionnaires dans la population active. Cette part culminerait à "24%", ce qui n'est "pas normal", estime le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique.

J'ai cherché vainement sur internet des statistiques internationales officielles sur ce sujet (l'OIT y renonce explicitement sur son site : donnés trop différentes, incertaines). Comment il fait le dédé pour nous donner la palme d'or et nous déclarer ains hors normes. Les normes de qui ? De l'amicale des fumeurs de cigare ?

Au hasard, parce que je suis tétu même si je n'ai pas le temps, je tente le Danemark, un modèle de plein emploi et de solidarité, et je trouve, dés la première page de google, une étude donnant 31% de salariés payés par un organisme public...dont un grand nombre il est vrai sans sécurité particulière de l'emploi (du moins en théorie car il n'y a pratiquement pas de chômage).

J'essaie un autre pays réputé pour sa réussite économique et son libéralisme, les pays bas et je trouve, cette fois dés les premières lignes de google, une étude dont cet extrait :
"Aussi, pour appréhender la notion de fonction publique aux Pays-Bas, il convient de privilégier une approche fonctionnelle : les agents publics sont ceux qui travaillent dans le secteur public. Mais plusieurs définitions coexistent : - la première définition est relativement restrictive : elle n'englobe que les agents travaillant directement pour les ministères, les provinces et les communes ; ces agents ne regroupent que 3,4 % de la population active, soit environ 950 000 personnes ; - cette notion peut toutefois être élargie à l'ensemble du “ service public ”, incluant notamment les magistrats, les militaires, les enseignants et le personnel des agences créées en 1994 : les agents publics représenteraient alors 11,4 % de la population active ; - si l'on ajoute à ce chiffre le personnel de l'ensemble des institutions bénéficiant de fonds publics et travaillant pour le service public, on parvient néanmoins à un total de 26 % de la population active néerlandaise, soit un niveau comparable à celui de la France.

Pas besoin d'aller plus loin Santini est la plus grande gueule de la sphère politique. Il sait qu'en parlant fort et faux il en reste toujours quelque chose. C'est chez lui une façon d'exister.

Pendant ce temps, sur le fond, la question (s'il y a question) se limiterait à des redéploiements voire à à un léger ajustement global à 22% ou 24 (!) ou 26% ou aller 20%; ce serait bien on passerait de 1 sur 4 à 1 sur 5 ? En fait, il faut s'en foutre de ce que dit le dédé, et du nombre de fonctionnaires et du déficit budgétaire à pas plus de 3% décrété par Bruxelles), le problème de la France n'est certainement pas là.

A propos des dépenses publiques et de l'épouvantail de la dette, je vous renvoie à un petit chef d'oeuvre d'intelligence de Léon prof d'économie en retraite sur agora vox.

mardi 14 août 2007

Petite revue de la presse strumpf

Pour continuer dans l'information pour les strumps, une petite revue de presse :
Anniversaire de la mort d'Elvis "Avant Elvis, il n'y avait rien" (aurait dit un jour John Lennon)...non bien sûr, à part les blancs il n'y a rien... rien moins que le gigantesque Ray Charles, les grands rockers blacks Little Richards et Chuck Berry qui n'avaient qu'un défaut, leur couleur, comme l'extraordinaire bluesman, Johnny lee Hooker que les Animals ont dû révéler au monde blanc (boom boom boom boom). Pour revenir à l'imitation blanche, avant Elvis, il y avait même les beaucoup plus authentiques rockers que sont les très bons blancs Jerry lee lewis ou Bill Haley;
Canyonning : le moniteur noyé avait tous les diplômes et a sauté le premier...ouf ! on respire... les strumpfs exigent en effet des sports à risques sans risques...sauf pour les moniteurs...
Le fils des sans papiers russes tombe du 4eme...les strumpfs exigent l'arrêt des contrôles. Il faut cesser d'appliquer la réglementation et les décisions de justice, il faut régulariser le monde entier...
Le PS exige d'entendre Cécilia sur la libération des infirmières bulgares ... le PS veut des premières dames qui font dans la pièce jaune avec des gros judokas sympas

lundi 13 août 2007

10 gagnants à la super cagnotte de 200 milliards d'euro ce week-end


Copiant en cela la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne allonge des montagnes de crédits à destination des banques européennes : 155,85 milliards d'euros jeudi et vendredi dernier, 47,66 milliards d'euros ce lundi, soit plus de 200 milliards d'euro-cagnotte autour du week-end. De quoi voir venir pour les heureux bénéficiaires...

Explication lapidaire des medias : il s'agit de faire face à la pénurie de liquidités due à la crise du crédit à risque aux Etats-Unis...Ah, bon ! J'aime mieux ça...

ça s'appelle de l'info à haute valeur ajoutée mais bien compactée pour les strumpfs...

En fait, si on essaye de décrypter : on casse une cagnotte de crédit pas cher, en urgence, pour aider les banques européennes, placées en bout de chaîne d'une sorte de chateau de cartes du crédit immobilier américain, à continuer à soutenir les cartes incertaines qu'elles y ont placées.

En somme la banques des banques, qui a totalement échappé à notre contrôle en Europe rappelons-le, et qui est pour tout le reste farouchement non interventionniste, prête aux banques "d'affaires" pour les aider à soutenir leurs achats hasardeux de papiers douteux, obligations basées sur des fonds de regroupement d'emprunts hypothécaires.
Le principe de ces fonds est d'être constitués (et ainsi de consolider) des emprunts hypothécaires à risques normaux et des emprunts hypothécaires à risques anormaux, leur valeur est donc fondée, pour la plus mauvaise part des emprunts, sur des prises de risques insensés avec des particuliers américains complètement fondus, financièrement parlant, et dont une partie sont rapidement devenus insolvables comme prévisible. Il est vrai qu'on ne leur avait rien demandé au départ sur leurs revenus, leur endettement etc...et qu'on comptait sur leur génie des affaires... voire sur leurs fructueuses spéculations à l'abri de la flambée (terminée) de l'immobilier.

On résume, on a brassé et fait du profit sur du "rien" et la BCE aide à continuer...

Il y a vraiment de quoi ricaner : Le capitalisme pris en flagant délit d'interventionnisme massif... au profit il est vrai, des plus puissantes et des plus libérales (au sens ici de libéralités) de ses institutions privées, les banques d'affaires. L'argent d'Etat (incontrôlé désormais!) au service de l'argent purement privée..le fin du fin ou le début de la fin ?

Tout cela est à l'image de la planche à billets verts qui depuis 1971 tourne sur des illusions d'optique, sur le bidonnage de la bonne santé de l'économie américaine qui ne tient que par l'exportation de ses déficits, facilitée par son hégémonie politique et militaire...

Les chinois et les indiens en ont plein leurs banques centrales de ces papiers verts sans valeur réelle. La Chine en aurait entre 1000 et 2000 milliards. L'avenir là encore est entre leurs mains...

ça craint!

samedi 11 août 2007

Strumpfs (suite)


Cette histoire de strumps, de non reconnaissance en tant que semblables d'une grande partie de mes contemporains, a continué à me préoccuper...Je ne fais pas dans "l'inégalitarisme" sans problèmes de conscience...

J'ai donc prolongé plus que de coutume l'écoute de toute occasion d'expression télévisuelle des gens "ordinaires" : micros trottoirs, émissions d'expression du public ou de type télé réalité... En fait, "ces gens-là" s'expriment avec une grande faconde, et même une certaine dextérité, sur des notions modernes relativement complexes (quoique souvent de l'ordre du paraître) mais ils le font, à l'évidence, vue la rapidité avec laquelle ils réagissent, sans aucune réflexion personnelle, et à partir de clichés et de réflexes reconnaissables, conditionnés par le milieu, la télé notamment (je reviendrai sur cette boucle non vertueuse)...

Je suis donc retourné à l'un de mes livres de chevet, le dictionnaire Hachette de la langue française, pour y trouver, comme toujours, un éclairage tout à fait interessant :
La réflexion y et définie comme "le retour opéré par la pensée sur elle-même en vue d'une conscience plus nette et d'une maîtrise plus grande de ses processus" bigre voilà un exercice auquel, les décidément strumpfs ne procèdent manifestement jamais, vus les stéréotypes qu'ils reproduisent ou utilisent, et ce depuis leur plus tendre enfance, si j'en juge par "on a échangé nos mamans" et les "singeries" des strumpfets.

Cet exercice de réflexion m'est par contre permanent depuis la maternelle, d'où, sans doute, notre fondamentale différence et un certain handicap social.

Notons au passage que la réflexion, au sens physique du terme cette fois, est aussi définie comme "le changement de direction d'une onde causé par un obstacle".

Exactement ce que je constate depuis toujours ! Dans les conversations de toutes natures, le produit primaire et lisse de mon réflexe de réflexion, se présente très fréquemment en obstacle aux ondes de choc des strumpfs de tous milieux et de tous grades... c'est ce qui explique une certaine érosion de ma surface...et une grande solitude...

jeudi 9 août 2007

Strumpfs


23 heures, je peux enfin m'occuper de moi et de mon blog.
Deux choses m'ont frappé, dans la soirée télévisée de ce soir, entrevue malgré tout (et ça me suffit) dans mes allers et retours cuisine/salon pour assurer les tâches ménagères et soigner doudou :

d'abord l'information la plus "surhumaine" de la soirée, la flotte partout, par milliards de m3, l'évidence palpable d'un principe du type de celui des vases communicants, entre la fonte accélérée des calottes glaciaires et ces niveaux de crues dignes des années 1500 avant JC, dans les rues de Mulhouse ou Berne après l'Angleterre ou la Chine... sujet grave traité bêtement comme la pluie par le JT... pour ne pas inquiéter le peuple des strumpfs...

Ensuite, l'omniprésence, pour ce soir (ou pour demain en bande annonces), de programmes de télévisions pour strumpfs justement, c'est-à-dire pour énergumènes vraisemblablement en train de muter, des zarbis d'une autre espèce déjà que la mienne, incompréhensibles comme leurs séries favorites dénuées de toute ressemblance avec la réalité humaine que je continue de constater...quand même.

Il y a d'abord en grand nombre (une pour chaque jour), la "série de séries" du type "experts", de Miami ou de pétaouchnok, comme disait ma grand mère. Le strumpf semble d'ailleurs bander à la morgue, en compagnie de la médecine légale en mini jupe ou de la police scientifique en couettes et bas résilles blancs. Pour la strumpfette on lui met toujours un expert beau gosse et sentimental preuve que la strumpfette est quand même moins conne que le strumpf n'est con....

Ces experts ne connaissent pas la réduction des effectifs, ils se nourissent de beaux cadavres bien foutus mais copieusement massacrés, sur lesquels ils prolifèrent comme des morpions. Ils ne mènent qu'une enquête à la fois, mais à raison de 3 par soirée, enquêtant à 10 spécialistes autour du même cadavre, que certains d'entre eux découpent en gros plans pour le plus grand plaisir des strumpfs et à qui ils parlent comme à un ami...

Il y a surtout les séries où toute ressemblance avec le réel est tout à fait impossible même avec un très gros hasard : des très habituels à force de surnaturel "heroes" ou "lost" à l'incroyablement extrahumain "Desperate Housewives" en passant par l'affligeant "charmed".

Le strumpf adore jongler avec des concepts, des objets "tendance", le strumpf veut du cirque et des jeux, il ne veut ni voir ni savoir...

"Les hommes actuels vers qui tout à l'heure mon coeur était poussé sont maintenant pour moi des étrangers qui excitent mon rire; je suis chassé des patries et des terres natales"

mercredi 8 août 2007

Les femmes ne glandent jamais

ça craint pour mon blog. Après les doubles journées qui continuent, doudou est désormais complètement sur le flanc, repos total prescrit pour 15 jours. C'est là qu'on voit ce qu'endurent les femmes qui travaillent. Boulot, vaiselle, ménage, courses et la taule qui fait 25 mètres de long entre la cuisine et le divan du salon ou doudou récupère, je vais m'acheter des patins à roulettes...
Sérieux les mecs on est des rigolos avec notre besoin de glander de temps en temps. Les femmes ne glandent jamais.

Remarquez à la limite on peut vivre sans glander...en tout cas deux ou trois semaines...

mardi 7 août 2007

Libye : la contrepartie ? C'est la rançon bordel!

J'en rajoute une couche sur la Libye car personne ne pipe mot sur le seul vrai scandale, la contrepartie honteuse de la rançon payée à un état preneur d'otages... avec nos impôts, avec le sourire, les bonnes manières, la coopération qui redémarre et le thé sous la tente...
...même après avance du Quatar la rançon ce sont des crédits européens, mes crédits, vos crédits européens... et au même tarif symbolique mais lourd de l'indemnisation des victimes du terrorisme du même Etat, quelques dizaines d'années avant...parce que la vengeance est un plat qui se mange froid et que le toqué a sa dialectique lui...

Les contrats d'armement c'est monnaie courante à côté de cette rançon que tout le monde semble avoir digérée sans difficulté insurmontable...
Je présume face à ce silence convenu des médias et de la classe politique que l'explication réside dans le fait que tout un chacun doit se mettre à la place des otages...Ce n'est pas sain dans nos paisibles contrées de prôner que le bon otage peut parfois être un otage mort ...
Et si c'était moi, se disent "les gens"...mes enfants...ce que savent les politicards...qui n'insistent pas trop dans le genre va-t-en guerre...
Pourtant il faudrait être dur comme la guerre en ces affaires, en appeler à la raison mais appliquer la seule règle de conduite logique...refuser de payer pour refuser que cela continue...

dimanche 5 août 2007

Conseil pour St-Phy n°4


"On est toujours à temps pour lâcher la parole, mais non pas pour la retenir. Il faut parler comme l'on fait dans un testament, attendu qu'à moins de paroles, moins de procès. Il faut s'y accoutumer dans ce qui n'importe point, pour n'y point manquer quand il importera. Le silence tient beaucoup de la divinité. Quiconque est prompt à parler est toujours sur le point d'être vaincu, et convaincu."

Baltazar Gracian 1647

Blondes


Je dois à la vérité de dire que la réciproque est totalement vérifiée et qu'aucune vraie blonde n'a jamais manifesté le moindre intérêt pour ma personne. Pas le moindre battement de cil, jamais le début d'un frémissement de narine, jamais l'ombre d'un émoi, sans aucune exception...alors que preuve d'un certain sex appeal, aux mêmes époques, la gente féminine d'espagne manifestait une certaine surexcitation à ma simple apparition. Pour mes chevilles et mes mollets, j'ai gardé les bandes molletière de mon père du temps où il jouait la 7eme compagnie pour de bon..."El macho" qu'elles m'appelaient entre copines, Rosita, Maria Dolores, Esperanza, Pepita... lorsqu'on écumait avec mon pote Jeannot les petits bals poussiéreux des places de village, après le laché de taureaux dans l'arrière pays de Burriana près de Castellon de la plana dans les années 69/70/71...
Même que la plus jolie fille de Burriana, une extraordinaire fausse blonde nommée Lalie, dont le promis était de Charleville comme moi, était déjà là pour confirmer le théorème. Malgré la négociation difficile d'une sortie à quatre un soir, les filles couchées à l'arrière du véhicule pour n'être pas vues du village, elle ne m'a pas regardé une fois de la soirée...Jeannot a quant à lui tenté sa chance dans le genre direct, ce qui a fait que nous sommes rentrés assez vite sans même aller danser, nos excuses à la quatrième alibi dont nous n'avons pas gardé le moindre souvenir.
Je n'explique pas mon immédiate appétance pour la beauté brune dont la plus grande densité m'est évidente, intuitive.
Quant à mon insuccès absolu auprès des blondes, je crois assez à une explication via l'image glamour qu'elles se croit obligées de véhiculer et à la posture d'objet d'art (et d'artifice) qu'elles adoptent de ce fait face aux hommes. Il faut les mériter deux fois, aller les chercher dix fois, avec des trésors de patience et de ruse, passer sur une distance initiale et une froideur d'accès sans doute feinte. Il faut pour plus de chance, porter des vêtements très modes, sortir toujours de chez le coiffeur, tout dire et le dire avec des fleurs.
Pas mon genre, j'adore par dessus tout la transparence et la complicité. Ce que les brunes ont beaucoup plus.

samedi 4 août 2007

Un mot sur le hammam et sur les brunes

doudou en filigrane
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours préféré les brunes. Je ne cherche pas à analyser cette discrimination positive de ma libido. Je la constate depuis toujours et sans jamais le moindre balancement des sens.
Si d'aventure une blonde me bouleverse, c'est une fausse, aux yeux bruns ou verts, jamais bleus.
Ma lecture de la poésie érotique confirme ce penchant. Jamais derrière les mots le lexique de mes images ne place une figure elfique.
Je me fais cette réflexion au moment où j'enrichis le hammam de deux nouvelles portes, derrière lesquelles à nouveau Aïcha, la burkinabaise et Naomi...
Cette galerie risque fort d'être réservé aux brunes dans la mesure où je n'y place, au hasard de mon surf, que des photos qui m'ont parlé.
Pour me faire pardonner cette collection adultérine, un vieux rap écrit pour doudou, qui tente une explication de ce penchant fort agréable pour les brunes, magnifié à travers notre rencontre...et nos enfants et petits enfants...

Porteuses d'eau

Il fallait qu'elle soit d'une belle venue,
D'un geste délié que le rythme commande.
Il fallait l'oeil gitan en l'andalouse amande
Qui tient l'amour vassal; le mamelon grenu
En la fauve aréole où la lèvre s'abat;
Les retroussis ourlés du visage d'apache
D'une squaw de Natchez; le dos et les attaches
De ces porteuses d'eau, princesses de Saba


Qui vont par les sentiers de ton pays sourcier.
C'est toi qui est sortie d'entre les mulâtresses
Faites pour m'engouer, fraternelle et maîtresse !
Depuis dans ton lit dur, docile besacier,
Je besogne d'amour, en l'étroite fenêtre
Que le temps nous accorde, avant de cesser d'être.


Cayenne 12 avril 1993

"Cependant, si tu as un ami qui souffre, sois un asile pour sa souffrance, mais sois en quelque sorte un lit dur, un lit de camp : c'est ainsi que tu lui seras le plus utile."

mercredi 1 août 2007

Pantalonnade contre philosophie

moi, c'est Bergman
La télé d'hier soir rendait hommage à Michel Serrault disparu avant hier. Ce que retient la télé en pareil cas est évidemment conforme aux exigences de l'audimat : on passe les oeuvres réputées les plus populaires, c'est-à-dire, en général, les plus affligeantes pour toute intelligence normalement constituée.
Nous avons donc eu droit à "la cage aux folles" version cinéma sous toutes les coutures. 4h, de hou hou, lèvres en cul de poule, déguisements extravagants et tortillements du cul, sur des scenarios alibis, films conçus pour le plus grand plaisir du Michel, qui adorait par dessus tout faire le con, mais pour notre ennui, le mien et même celui de doudou, que les folles font pourtant bien marrer... à petite dose. J'aurais préféré l'intégrale des Poiret et Serrault.

Au fond, Serrault, à part quelques films dans l'émotion, il a passé son talent à faire la fiotte ou à prendre le parti pris du slip à chaque interview télé, façons à lui de délivrer sa philosophie du "rien n'importe" qui en toute logique se défend mais dont le seul défaut est de ne pas être celle de tous les autres...
C'est ainsi que lorsque "Rien ne t'importe, le plus violent l'emporte".

Pour moi le talent de Serrault c'est dans les Poiret et Serrault et dans les seconds rôles qui ont suivi qu'il s'est exprimé. La suite est pantalonnade.

Le même jour mourait un vrai génie du cinéma, Ingmar Bergman. De lui, je n'ai vu que "la Source" et "la Honte". C'était à l'époque où j'allais 5 fois par semaine au cinéma. Deux films qui, dans le cahier de cinéma que je tenais à l'époque dans mes années parisiennes 67/72, et que possède désormais mon fils, sont notés respectivement 4 et cinq étoiles, ce qui a dû arriver une trentaine de fois sur environ 500 films vus... ce qui fait 6%. ça fait cher le chef d'oeuvre!
Je n'ai vu que ces deux Bergman sur plus de dix très grands fims qu'il a dû réaliser,
notamment ensuite. Pourquoi si peu ? D'abord Bergman n'était pas si souvent à l'affiche dans les endroits que j'ai ensuite habité, enfin, si dans ses films, la beauté des images, la profondeur d'analyse, la force des sentiments ou l'angoisse de la mort et du néant vous emportent dés la première image, il est néanmoins difficile, revenu à une conception épisodique du cinéma, de faire le choix du grave, le samedi soir, pour sortir avec doudou.
C'est comme ça que chaque jour un peu plus la pantalonnade l'emporte sur la philosophie.

"C'est à eux qu'il est agréable d'entendre prêcher : rien ne vaut la peine! Vous ne devez pas vouloir! Ceci cependant est un appel à la servilité."

samedi 28 juillet 2007

Vive le sport!

putain il a pas bu que d'la tisane !
Un second couteau va gagner à nouveau le tour de France. A mesure que le contrôle anti-dopage s'intensifie, le niveau des vainqueurs baisse. On titre "le tour est mort" mais on recommence dés le lendemain à s'extasier sur le niveau exceptionnel du dernier jaune réputé propre (aujourd'hui Contador le rescapé d'une rupture d'anévrisme).

Pourtant tout le monde sait bien qu'on ne peut pas faire le tour à ces vitesses d'extra terrestre avec cette permanence dans l'effort... sans avoir pris une petite tisane. Après tout s'ils veulent prendre des risques c'est leur problème. C'est un spectacle, ce sont des artistes et les artistes se défoncent souvent, ça contribue même à leur notoriété; c'est presque chic, c'est branché. Tout le monde sait bien que Coppi, Bobet, Anquetil (mon préféré pour son détachement et les coups de champagne le soir), Poulidor, Merckx, Hinault, Indurain ont été impliqués.
Le problème c'est que chez les amateurs aussi on se dope. Le problème c'est que même Leduc ou Pélissier ou Speicher ou Lapebie pourtant sujets à des défaillances d'homme normal ont été accusés, déjà "avant guerre", de prendre des tisanes...

Je regrette : le tour c'est dopé ou ça n'existe pas...comme le foot...comme l'athlétisme...comme le tennis. Il faut voir comment Zidane s'est mis à courir plus vite et durant 90 minutes dés qu'il a respiré l'air italien...
Vous avez déjà essayé de mimer ce que fait Nadal pendant 3 heures sur un cours de tennis en plein soleil avec son poids de muscle ? Vous avez déjà bien regardé la constance dans la vitesse des autobus all blacks ? Vous avez observé la modification morphologique des jeunes générations anglaises de joueurs de rugby. Pas que du thé dans leur régime pour passer d'échalat mal foutu ou de gros bébé rougeaud à autobus musclé et hyper rapide en quelques saisons (les années 1990). Professionnalisme ça s'appelle...

Vive le sport !

jeudi 26 juillet 2007

Vive la Libye réhabilitée !


C'est époustouflant la politique! Surtout vue de haut, globalement, en clignant des yeux sur les dépêches du jour, juste pour ne voir apparaître que les flux macro économiques...
Le cirque, les jeux à côté c'est du pipi de chat.

Prenons le carnaval de Tripoli. En gros vous et moi, braves quidams de salariés avons payé avec nos impôts et les transferts européens, la rançon exigée par Mouammar le toqué, pour rendre les infirmières bulgares...

Là-dessus Sarko relance à mort la coopération franco-libyenne (dés le lendemain) et bombe le torse pour avoir replacé avec habileté les investissements français en Libye réhabilitée (le preneur d'otage réhabilité!).

Nos gros industriels et prestataires quant à eux sont déjà à pied d'oeuvre, avec leurs pompes à thunes comme s'ils avaient anticipé la manoeuvre. Ils vont en faire de la thune, être certes obligés d'en laisser à des sous traitants Kadhafiens, courir le risque de quelques impayés mais faire quand même (en principe) beaucoup de thune surtout en matière militaire mais ils en feront aussi en matière de récupération des subventions européennes y compris culturelles et architecturales. Ils vont ensuite réinvestir cette thune partout dans le monde sauf en France...
C'est carnaval et tout se beau monde industriel est à bord du char "le bal des vampires"!
Bon d'accord, il y a un bémol dans mon raisonnement, le risque capitaliste est ici quand même assez sérieux pour une fois, il s'incarne en la personne de mouammar le toqué capable de donner à bouffer à ses dromadaires n'importe quel papelard même signé du Z de Zorro.

La pensée du jour (toujours du Zarathoustra sauf exception signalée) :
"Ce n'est pas seulement la raison des millénaires, c'est aussi leur folie qui éclate en nous. Il est dangereux d'être héritier."

mardi 24 juillet 2007

Li byen l'piti zorro faranci !

Li byen l'piti zorro faranci !
La, c'est carrément carnaval, Sarko peut revêtir la panoplie de Zorro qui lui va si bien (il m'épate quand même). Cecilia a frisé la correctionnelle mais revient en Zeta-Jones. Bon Kadhafi rien de nouveau déguisé qu'il est 24/24 dans sa tenue de tous les jours : bédouin toqué , serial killer hilare et hirsute. Je ne sais pas comment font Kouchner et Rama Yade (même d'origine sénégalaise et même musulmane) pour digérer tout ça. Faut être doté d'un sacré réservoir à couscous pour faire dans la diplomatie où elle met tout ça Rama ?

Donc sous une forme ou sous une autre, Mouamar le criminel, Mouamar le tortionnaire, aura son train électrique, son autoroute, ses accords de coopération. Pauvres coopérants! il vous faudra coopérer plus qu'ailleurs, tendre deux fois plus qu'ailleurs votre fondement pour vous le faire botter comme les grands européens qui nous gouvernent.

Seule consolation, les familles des victimes de la mauvaise hygiène des hôpitaux libyens ont gagné à euromillions, si toutefois le fric arrive jusqu'à elles...qui sont finalement assez satisfaites d'avoir perdu un môme, les 5 qui restent devenant des héritiers de dynasties au prix ou est le couscous à Tripoli.

"Et quel que soit le mal que puissent faire les méchants : le mal que font les bons est le plus nuisible des maux!"