samedi 28 juillet 2007

Vive le sport!

putain il a pas bu que d'la tisane !
Un second couteau va gagner à nouveau le tour de France. A mesure que le contrôle anti-dopage s'intensifie, le niveau des vainqueurs baisse. On titre "le tour est mort" mais on recommence dés le lendemain à s'extasier sur le niveau exceptionnel du dernier jaune réputé propre (aujourd'hui Contador le rescapé d'une rupture d'anévrisme).

Pourtant tout le monde sait bien qu'on ne peut pas faire le tour à ces vitesses d'extra terrestre avec cette permanence dans l'effort... sans avoir pris une petite tisane. Après tout s'ils veulent prendre des risques c'est leur problème. C'est un spectacle, ce sont des artistes et les artistes se défoncent souvent, ça contribue même à leur notoriété; c'est presque chic, c'est branché. Tout le monde sait bien que Coppi, Bobet, Anquetil (mon préféré pour son détachement et les coups de champagne le soir), Poulidor, Merckx, Hinault, Indurain ont été impliqués.
Le problème c'est que chez les amateurs aussi on se dope. Le problème c'est que même Leduc ou Pélissier ou Speicher ou Lapebie pourtant sujets à des défaillances d'homme normal ont été accusés, déjà "avant guerre", de prendre des tisanes...

Je regrette : le tour c'est dopé ou ça n'existe pas...comme le foot...comme l'athlétisme...comme le tennis. Il faut voir comment Zidane s'est mis à courir plus vite et durant 90 minutes dés qu'il a respiré l'air italien...
Vous avez déjà essayé de mimer ce que fait Nadal pendant 3 heures sur un cours de tennis en plein soleil avec son poids de muscle ? Vous avez déjà bien regardé la constance dans la vitesse des autobus all blacks ? Vous avez observé la modification morphologique des jeunes générations anglaises de joueurs de rugby. Pas que du thé dans leur régime pour passer d'échalat mal foutu ou de gros bébé rougeaud à autobus musclé et hyper rapide en quelques saisons (les années 1990). Professionnalisme ça s'appelle...

Vive le sport !

jeudi 26 juillet 2007

Vive la Libye réhabilitée !


C'est époustouflant la politique! Surtout vue de haut, globalement, en clignant des yeux sur les dépêches du jour, juste pour ne voir apparaître que les flux macro économiques...
Le cirque, les jeux à côté c'est du pipi de chat.

Prenons le carnaval de Tripoli. En gros vous et moi, braves quidams de salariés avons payé avec nos impôts et les transferts européens, la rançon exigée par Mouammar le toqué, pour rendre les infirmières bulgares...

Là-dessus Sarko relance à mort la coopération franco-libyenne (dés le lendemain) et bombe le torse pour avoir replacé avec habileté les investissements français en Libye réhabilitée (le preneur d'otage réhabilité!).

Nos gros industriels et prestataires quant à eux sont déjà à pied d'oeuvre, avec leurs pompes à thunes comme s'ils avaient anticipé la manoeuvre. Ils vont en faire de la thune, être certes obligés d'en laisser à des sous traitants Kadhafiens, courir le risque de quelques impayés mais faire quand même (en principe) beaucoup de thune surtout en matière militaire mais ils en feront aussi en matière de récupération des subventions européennes y compris culturelles et architecturales. Ils vont ensuite réinvestir cette thune partout dans le monde sauf en France...
C'est carnaval et tout se beau monde industriel est à bord du char "le bal des vampires"!
Bon d'accord, il y a un bémol dans mon raisonnement, le risque capitaliste est ici quand même assez sérieux pour une fois, il s'incarne en la personne de mouammar le toqué capable de donner à bouffer à ses dromadaires n'importe quel papelard même signé du Z de Zorro.

La pensée du jour (toujours du Zarathoustra sauf exception signalée) :
"Ce n'est pas seulement la raison des millénaires, c'est aussi leur folie qui éclate en nous. Il est dangereux d'être héritier."

mardi 24 juillet 2007

Li byen l'piti zorro faranci !

Li byen l'piti zorro faranci !
La, c'est carrément carnaval, Sarko peut revêtir la panoplie de Zorro qui lui va si bien (il m'épate quand même). Cecilia a frisé la correctionnelle mais revient en Zeta-Jones. Bon Kadhafi rien de nouveau déguisé qu'il est 24/24 dans sa tenue de tous les jours : bédouin toqué , serial killer hilare et hirsute. Je ne sais pas comment font Kouchner et Rama Yade (même d'origine sénégalaise et même musulmane) pour digérer tout ça. Faut être doté d'un sacré réservoir à couscous pour faire dans la diplomatie où elle met tout ça Rama ?

Donc sous une forme ou sous une autre, Mouamar le criminel, Mouamar le tortionnaire, aura son train électrique, son autoroute, ses accords de coopération. Pauvres coopérants! il vous faudra coopérer plus qu'ailleurs, tendre deux fois plus qu'ailleurs votre fondement pour vous le faire botter comme les grands européens qui nous gouvernent.

Seule consolation, les familles des victimes de la mauvaise hygiène des hôpitaux libyens ont gagné à euromillions, si toutefois le fric arrive jusqu'à elles...qui sont finalement assez satisfaites d'avoir perdu un môme, les 5 qui restent devenant des héritiers de dynasties au prix ou est le couscous à Tripoli.

"Et quel que soit le mal que puissent faire les méchants : le mal que font les bons est le plus nuisible des maux!"

lundi 23 juillet 2007

Bachelor agricole


C'est pas cette soirée qui va me mettre de meilleure humeur. Doudou m'a coupé Alexandre (le grand, le film) que je regardais il est vrai d'un oeil distrait et intermittent (mais surtout distrait par Angelina Jolie)... au profit, c'est le cas de le dire avec ces histoires de vaches, d'hectares et de foie gras, du Bachlorr agricole vindiou !
Du coup me vla rev'nu sur mon ordi...ma deuxième chaîne en quelque sorte...

Opacité et roublardise

touyoutoutou
Quelques réactions brèves et en vrac sur quelques dépèches des derniers jours :

Selon une analyse, j'imagine, comme toujours, documentée, de "Que Choisir", le consommateur est "le grand perdant" de la libéralisation du service de renseignement téléphonique".
Pour résumer l'affaire, depuis le début, en somme, avec le bonjour des européens de tous bords, partisans de tout libéraliser, les 118, sous couvert d'une concurrence dont on voit surtout les énormes farces publicitaires et télévisuelles, nous rançonnent à qui mieux mieux (enfin vous parce que moi je ne demande jamais de renseignements à personne... légèrement crétin.fr le St-Phy! Je sais).
"Opacité, roublardises tarifaires, niveau de prix élevé et en augmentation continuelle" sont au menu, selon l'UFC...Exactement ce qu'on pouvait attendre de cette libéralisation, si on avait regardé le secteur, car entre parenthèses, "opacité et roublardise", ce pourrait être la devise du capitalisme de service non ?

Cela va si bien à Orange Buygues SFR, qui malgré des amendes cumulées de 534 millons d'euros, infligées par le Conseil de la Concurrence pour entente, pourraient tout à fait rationnellement, faire le choix économique de continuer à ne pas se massacrer par les prix.
En effet cette amende, qu'on nous monte en mayonnaise, n'est qu'une pointe de moutarde, par rapport au dommage causé à l'économie par leur concertation (toujours selon le remarquable "que choisir").

Le nouveau portail orange est un bel exemple de stratégie du flou tarifaire et du camouflage. On sent d'emblée que l'arrivée à la bonne info a été conçue en forme de labyrinthe, passant par le chemin des écoliers de l'offre promotionnelle...un contremodèle de portail, truffé de pièges à loup à 0 euros et de rateaux vietnamiens pour 1 euro de plus ou encore de chausses trappes recouvertes de deux couches de bonus, de SMS gratuits et de portables capables de se transformer en robot Marie ...

... Nathalie Menigon, ex action directe, condamnée deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986 et de l'ingénieur général de l'armement, René Audran, en 1985, (rappelons le, simplement parce qu'ils étaient PDG ou Ingénieur comme vous et moi), trouvera peut-être qu'il y a là du boulot pour elle ?
Elle qui pourrait être mise en semi-liberté à partir du 2 août, ce que je trouve insupportablement scandaleux, maladie ou pas. Regrette-t-elle quelque chose ? Non ? Est-on mieux à l'infirmerie de la prison que mort dans un coffre de voiture ? Incontestablement Oui ?

Enfin, on a enculé l'pélerin polonais comme on encule les mouches pendant tout le JT d'hier soir. Indécente qu'elle était Chazal à force de revenir sur la mort du pélerin. Et le maire de la commune propulsé à la une et qui n'a rien à dire et tourne en rond en disant des énormités creuses (faut le faire ça des énormités creuses) et la correspondante polonaise qui pense avoir trouvé le bon angle en criant au miracle parce que les deux curés accompagnateurs sont en vie, en bouillie mais en vie, en somme contre 26 trouducs décédés.

On pouvait faire ça plus propre. Terminer plus sobre : Les pélerins polonais sont allés directement au ciel rejoindre Notre Dame de la Salette non ? Non ? y a l'purgatoire ?

Les turcs, y zont pas cette complication de purgatoire y z'y vont directement chez manitou en cas de mort violente.
A part ça 47% de turcs islamiques contre 20% de turcs laïques viennent de se prononcer contre leur adhésion à l'Union Européenne, pas mal non ?

"En vérité, j'ai souvent ri des débiles qui se croient bons parce que leur patte est infirme!"

jeudi 19 juillet 2007

Je mets les journées doubles ! d'où service minimum

De plus en plus difficile de bloguer, avec des journées, certes, agréablement aménagées pour l'été et la chaleur - qui est redoutable dans les contrées où je vis - mais aménagées pour le commun des mortels, pas pour moi...

Moi, comme toujours, je me suis débrouillé pour me retrouver responsable de tout, surtout de ce qui n'ira pas et je dois mettre les journées doubles avant la fin du contrat...sans être payé ou considéré davantage.
Bien au contraire ! Il est de nos jours du dernier chic de s'afficher homme intelligent et organisé, travaillant donc rapidement et arborant, avec une application de chaque instant dans le refoulement et la redistribution , un bureau lisse comme une table de ministre. L'homme organisé est évidemment le même qui abandonne les messages de sa BAL au temps et aux cris de rappel d'une infime minorité d'entre eux (et le taux s'améliore avec le temps). On croule sous les mèl mon cher ! Non ! moi, je croule sous les mèl... parce que j'y réponds.
Moi j'ai toujours été le genre premier de la classe, consciencieux mais lourd, pas rapide, pas léger, pas facile à cerner, parce que chargé à bloc, prenant tout et son contraire en compte... avant de parler...donc parlant peu ou alors très chargé...

Alors pour le billet du jour, je ne vais pas déroger à cette habitude des consciencieux de l'esprit et vous dire pas du tout simplement que l'histoire du service minimum à l'éducation nationale (je n'ai lu que les titres), conçu (je présume) comme une obligation d'accueillir a minima les petits feignants m'est apparue comme une véritable provocation, presque un test de mise en bouche, en vue du grand match du passage à la phase tatcherisation du programme Sarkozy
En revanche...
... le service minimum conçu comme une obligation pour tous, en sortir d'école, de retour, coûte que coûte en temps passé, pour élèves et maîtres (oui j'ai dit maître), au savoir minimum du niveau certificat d'étude de 1930...ça je serais à fond pour...ce qui constituerait un service minimum "bien plus maximum".
Bon OK ! je bâcle mais le sens global et la moyenne pondérée de ma pensée unique y est. C'est à prendre ou à laisser.

mardi 17 juillet 2007

Ou l'on revoit le nucléaire. Trop tard, le mal est fait

Le séisme du Japon relance le débat sur le nucléaire ! Moi, je reste toujours ébahi devant ces réveils soudains d'acuité visuelle pour des risques dont la conscience ne devraient jamais nous avoir quittés tant ils sont évidents et d'appréhension immédiate, puissante, imparable...
Cette propension à ne pas voir l'évidence dés que sa négation autorise un peu de confort est une tare d'homme petit, d'homo confortabilus, de minus. Hélas le confort des petits est une porte d'entrée des politiques. Faut-dire que ceux qui nous dirigent, qui sont censés savoir et qui effectivement savent, sont aussi les plus mauvais conseilleurs qui soient, les plus arrivistes, les moins honnêtes, les plus intéressés d'entre nous même lorsque c'est par leur gloire personnelle (de Gaulle).
Sans les conseils de ne pas voir des gouvernants successifs même les plus minus d'entre nous n'aurait pas osé ne pas voir, n'aurait pas osé choisir une forme d'énergie potentiellement fatale en cas de séisme, engageant ainsi l'avenir pour des siècles .

"Il n'y a pas de plus dure calamité, dans toutes les destinées humaines, que lorsque les puissants de la terre ne sont pas en même temps les premiers hommes. C'est alors que tout devient faux et monstrueux, que tout va de travers."

lundi 16 juillet 2007

Coup d'Etat externalisé


C'est un mini traité mais il fera le maximum de dégats.
Attention nous arrivons au tournant du match, car encore une fois, Bruxelles? c'est là que tout ce qui compte est décidé.

Après bien des énervements sur des péripéties ou alternarives franco françaises également libérales (Sarko ou Ségo);
maintenant que c'est Sarko et qu'il nous démontre chaque jour avec son ouverture très réelle que c'était bien comme je l'ai toujours crié bonnet blanc ou blanc bonnet tout ça;
maintenant que les éléphants se replacent dans le libéral compétence et chic laissant la place en un PS démantelé et refondable le moment venu de l'extérieur, à Ségo et son ex en barrage (virulant depuis qu'il est ex)...laissant l'agitation publique également aux jeunes lions autoproclamés et peinturlurés... qui devront encore apprendre la stratégie juste avant 2012;
Sarko s'apprête à s'assoir sur le vote démocratique des français !
Et pour du lourd, baptisé habilement mini traité, présenté lestement et avec détachement, une relativisation feinte, vendu vite fait avec dextérité, comme si de rien n'était, sans autre intention affirmée que de fonctionner a minima...C'est tellement difficile, madame, monsieur à 27...

27 je vous le rappelle que nous ne voulions pas être, à une énorme majorité si on nous l'avait demandé...disons à minimum 65%...pas plus que nous ne voulions être 15 + 10 payés 5 fois moins cher = à terme 25 payés 30% moins cher...Là déjà on avait procédé et progressé vers l'Europe des multinationales, l'Europe des requins dans le lagon aux poissons rouges. On avait progressé par coup d'Etat externalisé. Car c'est devenu ça les traités européens une externalisation permanente du coup d'Etat. C'est pas moi c'est le traité qu'il dit le monsieur...commen dit-on déja ? Supranational que c'est tout ça... et floup! bien profond dans les souverains fondements...

Sarko ! épate moi encore une fois, fais donc un référendum à la de Gaulle si t'en as dans l'calfouette (comme ta dégaine semble l'indiquer)

On ira tous au septième ciel


Le retour de Polnareff me fait peur et m'afflige encore plus que ses premiers succès. Nonobstant son célèbre fessier dénudé, je n'ai jamais compris l'intérêt de mes congénères pour sa musique, du niveau "petits bateaux" (pas les sous vêtements) soulignant des paroles sans véritable intérêt. Pour moi, ses chansons comme ses lunettes ont toujours fait plastoc...

Ayant de surcroît perçu quelques tonalités chevrotantes dans les premiers échos de son retour sur scène, je me suis demandé ce qui pouvait faire courir ces foules, en dehors de la nostalgie d'une époque pour les vieux ou pour le concert de la fraternité présidentiel, et les jeunes, le fait d'avoir un soir d'été 17 ans et des envies plein la pelouse...

Donc sur paroles.net, j'ai cherché les paroles de ses chansons pour tenter de découvrir une raison, un alibi, une excuse pour tous ces gens quand même...En vain ! Elles sont toutes marquées d'un sens interdit "pour protéger les droits d'auteur". Trop précieux, pour ta pomme le Polnareff !!
Trop organisé surtout et très décidé à maximiser les droits d'auteur. Une chanson lui dure d'ailleurs longtemps et aux states le bougre.

J'espérais décrypter la beauté subliminale de "on ira tous au paradis" quelque chose pouvait m'avoir échappé dans cette "guyluxerie" favorite de Sarko paraît-il mais tintin!!

Alors finalement, je m'suis rabattu sur beaucoup mieux... du Colette Renard de 1963. Je me demandais pourquoi j'l'aimais bien, sur la TV noir et blanc de ma Maman, Colette, quand j'avais 16 ans en 1963. Pas mon genre de chanson, pas mon genre de femme mais quand même bien mûre, bien roulée, un genre garcette... Elle chantait "Marseille, tais toi Marseille, tu cries trop fort" (plus belle la vie déjà !) mais sans doute, en ado catho fortement perturbé, devinais-je sous la jupe, le fuseau, le "bougui séré" qu'elle portait le plus souvent, le bonbon, la friandise, l'abricot...sans doute pour ça que m'man trouvait déjà que j'avais des goûts douteux...



Paraît qu'Armelle va la refaire! Sûr que ça va valoir son pesant de mouflette...

"Le visage et les membres peinturlurés de cinquante façons : c'est ainsi qu'à mon grand étonnement je vous voyais assis, vous les hommes actuels!"

jeudi 12 juillet 2007

Conseil pour blogueur n°3 Le savoir et la droite intention

Conseil aussi pour Domenach (cf. dernier billet) "L'un et l'autre ensemble sont la source des bons succès. Un bon entendement avec une mauvaise volonté, c'est un mariage monstrueux. La mauvaise intention est le poison de la vie humaine, et, quand elle est secondée du savoir, elle en fait plus de mal. C'est une malheureuse habileté que celle qui s'emploie à faire mal. La science dépourvue du bon sens une double folie."
Baltasar Gracian

Roi républicain ou bonnet d'âne républicain pour Marianne?

bien sûr j'ai choisi ce magnifique âne du poitou
La mauvaise foi journalistique atteint des sommets vertigineux et m'oblige à refaire un tour du coté de l'actu des 100 jours, toujours riche mais complètement...comment dire...interlude (y compris les replacements de tous les éléphants)...

Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction de Marianne (c'est fini la campagne pourtant!), titre : le Roi veut...à propos d'Epinal et des intentions de Nicolas Sarkozy en matière constitutionnelle. Et il attaque comme ça le bougre, sans aucune retenue, toute mauvaise intention déployée :
"C'est aujourd'hui que le monarque républicain lance sa réforme constitutionnelle et pas n'importe où, de la bonne ville d'Epinal, la même où un autre président roi de France et pas n'importe lequel, Charles de Gaulle, avait fait connaître, le 29 septembre 1946, sa manière de voir la France en grand et ses institutions en solide"

Obligé de lui redonner du Forgeron de Rimbaud juste pour ressituer ce qu'évoque un roi dans l'identité nationale et même s'il prend soin de dire (lacheté oblige) "roi républicain" : OK c'est aussi et surtout parce que j'adore ce vieux rap car je me contrefous de Domenach et de Marianne...

LE FORGERON

"Le bras sur un marteau gigantesque, effrayant
D’ivresse et de grandeur, le front vaste, riant
Comme un clairon d’airain, avec toute sa bouche,
Et prenant ce gros-là dans son regard farouche,
Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour
Que le Peuple était là, se tordant tout autour,
Et sur les lambris d’or traînant sa veste sale.
Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle
Pâle comme un vaincu qu’on prend pour le gibet,
Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait
Car ce maraud de forge aux énormes épaules
Lui disait de vieux mots et des choses si drôles,
Que cela l’empoignait au front, comme cela !

"Or, tu sais bien, Monsieur, nous chantions tra la la
Et nous piquions les boeufs vers les sillons des autres :
Le Chanoine au soleil filait des patenôtres
Sur des chapelets clairs grenés de pièces d’or.
Le Seigneur, à cheval, passait, sonnant du cor
Et l’un avec la hart, l’autre avec la cravache
Nous fouaillaient. - Hébétés comme des yeux de vache,
Nos yeux ne pleuraient plus ; nous allions, nous allions,
Et quand nous avions mis le pays en sillons,
Quand nous avions laissé dans cette terre noire
Un peu de notre chair... nous avions un pourboire :
On nous faisait flamber nos taudis dans la nuit ;
Nos petits y faisaient un gâteau fort bien cuit.

..."Oh ! je ne me plains pas. Je te dis mes bêtises,
C’est entre nous. J’admets que tu me contredises.
Or, n’est-ce pas joyeux de voir, au mois de juin
Dans les granges entrer des voitures de foin
Énormes ? De sentir l’odeur de ce qui pousse,
Des vergers quand il pleut un peu, de l’herbe rousse ?
De voir des blés, des blés, des épis pleins de grain,
De penser que cela prépare bien du pain ?...
Oh ! plus fort, on irait, au fourneau qui s’allume,
Chanter joyeusement en martelant l’enclume,
Si l’on était certain de pouvoir prendre un peu,
Étant homme, à la fin ! de ce que donne Dieu !
- Mais voilà, c’est toujours la même vieille histoire !

"Mais je sais, maintenant ! Moi, je ne peux plus croire,
Quand j’ai deux bonnes mains, mon front et mon marteau,
Qu’un homme vienne là, dague sur le manteau,
Et me dise : Mon gars, ensemence ma terre ;
Que l’on arrive encor, quand ce serait la guerre,
Me prendre mon garçon comme cela, chez moi !
- Moi, je serais un homme, et toi, tu serais roi,
Tu me dirais : Je veux !... - Tu vois bien, c’est stupide.
Tu crois que j’aime voir ta baraque splendide,
Tes officiers dorés, tes mille chenapans,
Tes palsembleu bâtards tournant comme des paons :
Ils ont rempli ton nid de l’odeur de nos filles
Et de petits billets pour nous mettre aux Bastilles,
Et nous dirons : C’est bien : les pauvres à genoux !
Nous dorerons ton Louvre en donnant nos gros sous !
Et tu te soûleras, tu feras belle fête.
- Et ces Messieurs riront, les reins sur notre tête !

"Non. Ces saletés-là datent de nos papas !
Oh ! Le Peuple n’est plus une putain. Trois pas
Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière.
Cette bête suait du sang à chaque pierre
Et c’était dégoûtant, la Bastille debout
Avec ses murs lépreux qui nous racontaient tout
Et, toujours, nous tenaient enfermés dans leur ombre !
- Citoyen ! citoyen ! c’était le passé sombre
Qui croulait, qui râlait, quand nous primes la tour !
Nous avions quelque chose au coeur comme l’amour.
Nous avions embrassé nos fils sur nos poitrines.
Et, comme des chevaux, en soufflant des narines
Nous allions, fiers et forts, et ça nous battait là...
Nous marchions au soleil, front haut, - comme cela, -
Dans Paris ! On venait devant nos vestes sales.
Enfin ! Nous nous sentions Hommes ! Nous étions pâles,
Sire, nous étions soûls de terribles espoirs :
Et quand nous fûmes là, devant les donjons noirs,
Agitant nos clairons et nos feuilles de chêne,
Les piques à la main ; nous n’eûmes pas de haine,
- Nous nous sentions si forts, nous voulions être doux !

"Et depuis ce jour-là, nous sommes comme fous !
Le tas des ouvriers a monté dans la rue,
Et ces maudits s’en vont, foule toujours accrue
De sombres revenants, aux portes des richards.
Moi, je cours avec eux assommer les mouchards :
Et je vais dans Paris, noir, marteau sur l’épaule,
Farouche, à chaque coin balayant quelque drôle,
Et, si tu me riais au nez, je te tuerais !
- Puis, tu peux y compter, tu te feras des frais
Avec tes hommes noirs, qui prennent nos requêtes
Pour se les renvoyer comme sur des raquettes
Et, tout bas, les malins ! se disent " Qu’ils sont sots !"
Pour mitonner des lois, coller de petits pots
Pleins de jolis décrets roses et de droguailles,
S’amuser à couper proprement quelques tailles,
Puis se boucher le nez quand nous marchons près d’eux,
-Nos doux représentants qui nous trouvent crasseux ! -
Pour ne rien redouter, rien, que les baïonnettes...,
C’est très bien. Foin de leur tabatière à sornettes !
Nous en avons assez, là, de ces cerveaux plats
Et de ces ventres-dieux. Ah ! ce sont là les plats
Que tu nous sers, bourgeois, quand nous somme féroces,
Quand nous brisons déjà les sceptres et les crosses !..."

Il le prend par le bras, arrache le velours
Des rideaux, et lui montre en bas les larges cours
Où fourmille, où fourmille, où se lève la foule,

La foule épouvantable avec des bruits de houle,
Hurlant comme une chienne, hurlant comme une mer,
Avec ses bâtons forts et ses piques de fer,
Ses tambours, ses grands cris de halles et de bouges,
Tas sombre de haillons saignants de bonnets rouges :
L’Homme, par la fenêtre ouverte, montre tout
Au roi pâle et suant qui chancelle debout,
Malade à regarder cela !
"C’est la Crapule,
Sire. Ca bave aux murs, ça monte, ça pullule :
- Puisqu’ils ne mangent pas, Sire, ce sont des gueux !
Je suis un forgeron : ma femme est avec eux,
Folle ! Elle croit trouver du pain aux Tuileries !
- On ne veut pas de nous dans les boulangeries.
J’ai trois petits. Je suis crapule. - Je connais
Des vieilles qui s’en vont pleurant sous leurs bonnets
Parce qu’on leur a pris leur garçon ou leur fille :
C’est la crapule. - Un homme était à la Bastille,
Un autre était forçat : et tous deux, citoyens
Honnêtes. Libérés, ils sont comme des chiens :
On les insulte ! Alors, ils ont là quelque chose
Qui leur fait mal, allez ! C’est terrible, et c’est cause
Que se sentant brisés, que, se sentant damnés,
Ils sont là, maintenant, hurlant sous votre nez !
Crapule. - Là-dedans sont des filles, infâmes
Parce que, - vous saviez que c’est faible, les femmes -
Messeigneurs de la cour, - que ça veut toujours bien, -
Vous leur avez craché sur l’âme, comme rien !
Vos belles, aujourd’hui, sont là. C’est la crapule.

"Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle
Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,
Qui dans ce travail-là sentent crever leur front,
Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ! ceux-là, sont les Hommes !
Nous sommes Ouvriers, Sire ! Ouvriers ! Nous sommes
Pour les grands temps nouveaux où l’on voudra savoir,
Où l’Homme forgera du matin jusqu’au soir,
Chasseur des grands effets, chasseur des grandes causes,
Où, lentement vainqueur, il domptera les choses
Et montera sur Tout, comme sur un cheval !
Oh ! splendides lueurs des forges ! Plus de mal,
Plus ! - Ce qu’on ne sait pas, c’est peut-être terrible :
Nous saurons ! - Nos marteaux en main, passons au crible
Tout ce que nous savons : puis, Frères, en avant !
Nous faisons quelquefois ce grand rêve émouvant
De vivre simplement, ardemment, sans rien dire
De mauvais, travaillant sous l’auguste sourire
D’une femme qu’on aime avec un noble amour :
Et l’on travaillerait fièrement tout le jour,
Écoutant le devoir comme un clairon qui sonne :
Et l’on se sentirait très heureux ; et personne,
Oh ! personne, surtout, ne vous ferait ployer !
On aurait un fusil au-dessus du foyer...

"Oh ! mais l’air est tout plein d’une odeur de bataille.
Que te disais-je donc ? Je suis de la canaille !
Il reste des mouchards et des accapareurs.
Nous sommes libres, nous ! Nous avons des terreurs
Où nous nous sentons grands, oh ! si grands ! Tout à l’heure
Je parlais de devoir calme, d’une demeure...
Regarde donc le ciel ! - C’est trop petit pour nous,
Nous crèverions de chaud, nous serions à genoux !
Regarde donc le ciel ! - Je rentre dans la foule,
Dans la grande canaille effroyable, qui roule,
Sire, tes vieux canons sur les sales pavés :
- Oh ! quand nous serons morts, nous les aurons lavés !
- Et si, devant nos cris, devant notre vengeance,
Les pattes des vieux rois mordorés, sur la France
Poussent leurs régiments en habits de gala,
Eh bien, n’est-ce pas, vous tous ? Merde à ces chiens-là !"
- Il reprit son marteau sur l’épaule.
La foule
Près de cet homme-là se sentait l’âme soûle,
Et, dans la grande cour, dans les appartements,
Où Paris haletait avec des hurlements,
Un frisson secoua l’immense populace.
Alors, de sa main large et superbe de crasse,
Bien que le roi ventru suât, le Forgeron,
Terrible, lui jeta le bonnet rouge au front !"



C'est long je sais
Ce serait à copier 100 fois par Monsieur Domenach...

mercredi 11 juillet 2007

Al Lirvat fini bat !

Al Lirvat à la Cigale






Avec quelques jours de retard, un adieu à Al Lirvat, tromboniste de jazz et de biguine "wabap" décédé à Paris samedi 30 juin à l’âge de 91 ans. Un musicien guadeloupéen qui a marqué quelques unes de mes soirées de jeunesse à la brasserie La Cigale, boulevard Rochechouard à Paris.
La pochette d'un disque de lui dédicacé dans un restaurant antillais qui n'existe plus non plus, du côté de la rue Mouffetard, quelques années plus tard avec doudou.Pour lui un vieux rap "wabap" essayé en créole : Pa méné mwen légliz

Lhé mwen ké fini bat, pa méné mwen légliz,
Pa léssé labé la dansé on béni-co,
Fe jé épi vi mwen, téyat épi lanmo.
An pa jen pwan qimboi, an pe ay san betiz !

A pa pawol anlé ! On sél miserere,
On ti gout dlo bénit ? An pa jen konnet zot !
Chassé cé pléréz la ! pa rhélé pon zapot !
Sél bitin ou pé fé, cé on jen vénéré!

An pa vlé pon kantik mé chan a répondé !
Musik ki kassé cod, con batman tambouyé,
Pou zo pé démaré on lo bel ti pawol,

Pawol ki maché sél, pawol con parabol.
Lhé mwen ké bien rhoté, an ké ja séré tout
Pou bay sens a voyaj. Siouplé rété dibout !


Mais les meilleurs paraboles doivent parler du temps et de son devenir : elles doivent être une louange et une justification de tout ce qui est périssable !

mardi 10 juillet 2007

L'école des fans

passage en cours complémentaire

Taux record de réussite au baccalauréat général 87,6% ! 63,6% d’une génération obtient le baccalauréat !
On a envie de titrer sur les soldes d'été :
" -70% sur toute la correction chez Darcos"

En fait, ils peuvent tout simplement passer en cours complémentaires...

En 1930 un élève sur deux, voire sur trois obtenait son certificat d'étude malgré, pour 95% d'entre eux, une parfaite obéissance et une attention de tous les instants et malgré le dévouement de maîtres passionnés par leur métier...Le QI moyen absolu ayant très peu changé, nous avons donc un problème social sérieux...à chacun d'en découvrir les conséquences très lisibles malgré les effets généraux déstabilisateurs de la mondialisation

Pour moi (je n'ai pas le temps de développer) c'est 50% de réussite, 30% d'une génération et des sujets à la hauteur sociale 2007 du CEP 1930, qu'il nous faudrait.

dimanche 8 juillet 2007

Mariage

Pour qui veut bien regarder au dedans, les chemins sur lesquels marche notre monde ressortent assez clairement du moindre des évènements de la vie ordinaire.
A la limite, à quoi bon parcourir l'actualité du web chaque jour à la recherche des fausses routes et des bons chemins, quand tout est dans le moindre des spectacles de la rue, de la famille, du bureau, des amis...

Ainsi le mariage d'un ami au programme social d'hier soir...

Au son d'un orchestre oriental, tendance traditionnel influencé rai, le contraste principal de la salle se révèle, dans toute sa complexité, et pour l'instant son subtil et harmonieux équilibre.

Multitude de danseuses en robes du soir sexy, lascives, démonstratives, exhibant sous l'organdi, la soie ou le nylon plaqué des corsages, tous leurs attributs sexuels, au premier rang desquels le mignon petit ventre bombé au centre duquel un nombril profond , d'une rondeur parfaitement dessinée dans l'élasticité du tissu, rémanence attendrissante de l'ancien canon arabe de grasse beauté du début du siècle.

Assises et pour certaines hochant dans le rythme, une multitude de perruches envoilées et entoilées, mais un peu façon touloulou pour celles qui hochent, le regard très maquillé, "et regardaient pas n'importe où, et regardaient pas n'importe où" comme dit Léo Ferré.

Les hommes assis également regardent, faussement peu intéressés (pas d'alcool et pour beaucoup assis à côté de leur perruche).

Discussion avec un pèlerin sur l'âge du mariage, sur les filles (les parents) qui trouvent plus difficilement un mari, sur celles un peu trop libres et qui, repérées, ne trouveront pas de mari. Sans doute, les quelques unes qui dansent au milieu de la salle et non devant l'orchestre, accompagnées par des loulous en casquettes, et dont on aperçoit plus de chair et de moins "classe" façon (jean et raie des fesses apparente, mini jupe volante sur le côté, révélant de temps à autre la culotte)...

En fait à y regarder de plus près, le destin du monde est en grande partie contenu dans l'évolution de ces petits équilibres subtils qui sont autant de baromètres de la santé morale collective, moyenne, dominante que de garde fous contre tous les paroxysmes de notre folle capacité religieuse et intégriste...

Mine de rien, un peu plus de voiles, un peu moins de complicité entre perruches colorées et danseuses orientales (elle est encore très fréquente actuellement et va très loin dans les confidences ou plaisanteries coquines) et on va droit à la grande guerre civile...


Exceptionnellement à la place de Zarathoustra du Khalil Gibran (qui a lu et relu le Zarathoustra)

Alors Almitra parla de nouveau et dit, Et le mariage, Maître ?
Et il répondit, disant :
Vous êtes nés ensemble et ensemble vous resterez toujours.
Vous resterez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours
Oui, vous serez ensemble jusque dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais qu'il y ait des espaces dans votre communion,
Et que les vents du ciel dansent entre vous."

jeudi 5 juillet 2007

Tailleur des hasards...

Regarder au-dedans
"...et conseil pour blogueur n°2"









Pour moi je n'attends rien. Je veille sans ennui,
Porteur de chaque jour, qu'affranchit chaque nuit,
Et me tenant patient à la joie de chercher
Des raisons de veiller, le regard haut perché

Dans les soupirs du soir. Mes silences sont purs
Comme ceux de ces chiens remerciant les sols durs,
Le ventre requinqué par des soupes épaisses,
Comme ceux des très vieux dont les yeux se repaissent
Du moindre des éclairs d'un regard de jouvence.
Des mots et des pensées, j'attends la convergence...

...Dans la sève et le sang, s'objective le temps,
Quand l'enfant qui me hante affleure sous l'écorce
Et veut bien, en passant, me redonner la force
De tailler d'un seul coup un objet de longtemps.


Après ça, pour casser le charme de ce vieux rap qui sonne pas mal, un objet bien terre à terre, un mini billet juste pour ce soir je veux dire loin d'être impérissable : un simple petit coup de politique par lien...
...sur le Kosovo sujet qui, je ne sais pourquoi, me tient à coeur d'une manière très personnelle...goût du paradoxe ou don de double vue, fascination morbide pour un mode de conquête territoriale plein d'avenir...notre avenir peut-être... sujet à peine effleuré, avec la retenue qui sied aux sujets favoris de la gauche et de la droite bien pensantesdans un billet très court sur "la lettre volée" que j'ajoute à mes favoris...

mercredi 4 juillet 2007

Je vous aime

J'ai des vieux raps pour tous les coups de grisou, pour l'amour à coeur perdu qui essouffle au premier mouvement et fait perdre en maîtrise et retenue, belle périphrase pour dire qu'on a "laché la purée trop vite". J'en ai aussi pour la panne sèche devant l'éditeur html (panne sans doute corrélée), pour la perte d'appétit et de colère devant l'information (perte corrélée itou)... pourtant toujours aussi riche en énormités scandaleuses et mal commentées...

J'ai par exemple ce vieux rap pour recommencer à zéro par redire son amour à doudou comme au premier jour (phrase bizarroïde mais néanmoins confirmée comme scientifiquement exacte)...en attendant des nuits meilleures

Je vous aime

A toi pourtant si proche et depuis si longtemps,
Je veux redire vous, ainsi qu'à l'inconnue
Que vous ne fûtes qu'un instant, juste le temps
De vos approches de velours, fausse ingénue,

A petits pas floqués de chatte à découvert.
Je vous aime à jamais ainsi qu'il n'est pensable
Que de mille beautés en l'immense univers.
Ainsi vous ai-je dit l'amour si improbable!

Ainsi l'avez vous reconnu, serrant la chance
Qui fit de ces propos si vrais, cette occurence
De nos saisons, cette façon de notre amour

Si peu commun. Car tous les amoureux du monde
N'ont pas comme compagne une apache profonde
Guerrière callipyge, amante sans retour.


HC.St-Phy samedi 21 mai 1994


La pensée du jour :
"Quelle douceur n'y a-t-il pas dans les mots et les sons! Les mots et les sons ne sont-ils pas des arcs-en-ciel et des ponts illusoires jetés entre des êtres à jamais séparés ?"

lundi 2 juillet 2007

Vue d'oiseau...

la petite crique du pain de sucre vue d'oiseau
Des envies de tout arrêter ces temps derniers...et de rentrer au pays de mes enfants !


La pensée du jour :

"Que je sois banni de toutes les vérités ! Fou seulement, poète seulement"