lundi 16 juillet 2007

On ira tous au septième ciel


Le retour de Polnareff me fait peur et m'afflige encore plus que ses premiers succès. Nonobstant son célèbre fessier dénudé, je n'ai jamais compris l'intérêt de mes congénères pour sa musique, du niveau "petits bateaux" (pas les sous vêtements) soulignant des paroles sans véritable intérêt. Pour moi, ses chansons comme ses lunettes ont toujours fait plastoc...

Ayant de surcroît perçu quelques tonalités chevrotantes dans les premiers échos de son retour sur scène, je me suis demandé ce qui pouvait faire courir ces foules, en dehors de la nostalgie d'une époque pour les vieux ou pour le concert de la fraternité présidentiel, et les jeunes, le fait d'avoir un soir d'été 17 ans et des envies plein la pelouse...

Donc sur paroles.net, j'ai cherché les paroles de ses chansons pour tenter de découvrir une raison, un alibi, une excuse pour tous ces gens quand même...En vain ! Elles sont toutes marquées d'un sens interdit "pour protéger les droits d'auteur". Trop précieux, pour ta pomme le Polnareff !!
Trop organisé surtout et très décidé à maximiser les droits d'auteur. Une chanson lui dure d'ailleurs longtemps et aux states le bougre.

J'espérais décrypter la beauté subliminale de "on ira tous au paradis" quelque chose pouvait m'avoir échappé dans cette "guyluxerie" favorite de Sarko paraît-il mais tintin!!

Alors finalement, je m'suis rabattu sur beaucoup mieux... du Colette Renard de 1963. Je me demandais pourquoi j'l'aimais bien, sur la TV noir et blanc de ma Maman, Colette, quand j'avais 16 ans en 1963. Pas mon genre de chanson, pas mon genre de femme mais quand même bien mûre, bien roulée, un genre garcette... Elle chantait "Marseille, tais toi Marseille, tu cries trop fort" (plus belle la vie déjà !) mais sans doute, en ado catho fortement perturbé, devinais-je sous la jupe, le fuseau, le "bougui séré" qu'elle portait le plus souvent, le bonbon, la friandise, l'abricot...sans doute pour ça que m'man trouvait déjà que j'avais des goûts douteux...



Paraît qu'Armelle va la refaire! Sûr que ça va valoir son pesant de mouflette...

"Le visage et les membres peinturlurés de cinquante façons : c'est ainsi qu'à mon grand étonnement je vous voyais assis, vous les hommes actuels!"

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