Eléphants et anacondas

Comme il fallait s'y attendre, les éléphants vont "à la soupe"!
Il s'agit de revenir aux affaires, peut-être de passer ou repasser par la case "1er ministre" du grand monopoly de la carrière. Imaginez la taille de la couleuvre à avaler...un anaconda! Mais faire de la politique c'est d'abord savoir avaler.
Et puis ils ne sont pas fachés de voler au secours d'une candidate qu'ils détestent, avec la gravité ostensible de celui qui ne pense qu'à la France. Mais c'est mieux ainsi, elle commençait à accumuler les sottises et à gonfler "la moitié des français +1" avec son ton de catéchiste.
Eux au moins eux ce sont des champions du trampoline, des éléphants peut-être mais danseurs, acrobates, jongleurs, comédiens... Techniquement on n'a pas la honte quand ils triplaxellent sur la patinoire de Bruxelles.

Pendant ce temps Bayrou, se lâche, surexcité comme une puce, avec de "l'économie à économie", l'économie à coût nul pour les nuls dit donc! Faudra faire gaffe (ceux qui votent) car dopé par les sondages, déjà qu'il pense, shooté par une éventuelle aubaine éléctorale, il serait capable d'agir ...et de faire du dégat!

Sarko lui doit paniquer dur et trouver trop injuste d'être battu en fait par le comique de toujours.
Et de chercher (vainement et c'est un juste retour des choses Baladuriennes) la solution : Bayrou lui prend sur ses deux dernières trouvailles, l'ouverture (Bayrou est à tous vents, ouvert à tous les courants, depuis toujours) et le "j'ai changé" qui est supposé mettre en évidence un léger mouvement sur la gauche de la droite (Bayrou s'y est installé et s'y agrippe).

Mme Royal, elle, va quitter la droite de la gauche à dos d'éléphant direction le programme du PS, c'est-à-dire rien, une déclinaison des contraintes de Bruxelles au fond, comme les deux autres.

C'est samedi. Cherchez pas allez danser. Pas forcément draguer...danser pour le plaisir...après on voit.
Il n'y a pas de meilleure activité pour l'homme.
Demain vous verrez la vie et les éléphants en rose.