mercredi 27 juin 2007

Electrocution et défibrillateur


J'ai encore failli y passer hier à la pause méridienne. D'abord le signe qui aurait pu m'alerter : le voisin qui vient me trouver pour me proposer (il ne parle pas un mot de français) soit de vendre mon frigo cassé alors qu'il est vieux mais qu'il fonctionne soit de me demander si ça m'interesse d'en acheter un. Réponse négative à cheval sur les deux questions possibles.
Là dessus, en fouillant dans le frigo, je touche du dos de la main deux fils dénudés de l'éclairage interne (l'engueulade de doudou après!!) et reste collé et semi inconscient deux secondes, le temps de voir ma main secouée par l'éclair comme la tête de De Funès, penchée pour le baise-main sur celle de Claude Gensac dans "Le gendarme se marie" (référence cinématographique à hauteur de l'évènement).

La-dessus: après-midi détendu mais depuis coeur un peu bruissant y compris encore ce matin. En plus je suis porteur d'un DEF (défibrillateur intégré) qui ne sert jamais mais qui est là, en veille, comme un samu greffé. Peut-être lui est-il mort ? On saura ça au retour au pays.

Par expérience, je sais que passer près de la mort améliore son homme. Là en plus ça m'a visiblement détendu car depuis (cf. photo) je vais l'oeil étonné, le cheveux électrisé et le coeur qui fait boum.
Ce blog devrait donc s'en ressentir et devenir plus plaisant.

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