lundi 18 juin 2007

Fête des pères et regroupement familial puis télé

Fête des pères hier. Mes enfants et petits enfants sont enfin tous rentrés chez eux en Guadeloupe. Tous regroupés pour la première fois pour habiter dans notre habitation, à 10 000km et deux avions de nous . Manque que mon gendre (encore un mois d'exil à Paris courage !).
Nous sommes des grands parents comblés... Après les coups de fil du week-end, nous échangeons avec doudou quelques regards mouillés. Nos enfants, en plus, sont des gens biens... profonds, aimants, polis, honnêtes, travailleurs, courageux...

Mais ce ne sont qu'intermèdes personnels de tendresse et d'amour, la vérité du monde est autre et ne colle pas avec eux...
Et les soirs du week-end nous retrouvent allumés, infatigables révoltés, vieux braillards de télé... devant en vrac : le travail des enfants en Turquie, les éliminations sommaires entre palestiniens, toutes ces cagoules, les criminels colombiens ou péruviens, maîtres des cliniques espagnoles spécialisées dans l'avortement... entre 6 et 8 mois!!! (beaucoup de françaises). Le bébé de 8 mois (c'est ma Rachelle ou ma Sacha) vous le tuez comment ? Vous arrachez le cordon et vous laissez saigner. Pionnier qu'il se nomme le gros con de chirurgien sud américain ! Sa place est en prison avec toutes ces salopes de "mamans la mort"...
Puis vient la distraction du dimanche soir avec la soirée électorale et ses numéros. Au total un résultat équilibré. Tout le monde est assez mesuré. Même Hollande fait un discours assez propre et sport. Sauf Madame R, bien sûr, qui s'enflamme sur d'hypothétiques mesures à prendre comme si elle avait le pouvoir pour 5 ans.
A part ça, tout le monde est gentil sauf Ramatoulaye Yade, qui rate complètement, par une agressivité déplacée à l'égard du François très correct, sa première sortie avec les grands. Personne ne la corrige, sans doute par "sur respect" de sa couleur de peau...car elle méritait... une fessée...
Et puis, sur Mélenchon et Fabius, très bon in fine sur antenne 2, l'annonce fracassante et de mauvais goût à un tel moment, de Madame R. Elle se sépare du François (heureusement le pauvre n'est plus sur les plateaux).
Jean-Luc, Laurent, merci de nous en débarrasser, c'est un devoir de la casser, au besoin en mettant en péril votre propre carrière !

"Naguère encore je les vis marcher à la première heure sur des jambes courageuses : mais leurs jambes de la connaissance se sont fatiguées, et maintenant ils calomnient même leur bravoure du matin"

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