Chez les femmes

Je commence à énerver sérieusement doudou avec mon blog. Je dois non seulement me lever de plus en plus tôt (avant 5 heures depuis quelques jours) pour pouvoir me livrer tranquille à ce vice honteux, mais veiller à ce que dans tous les domaines de la paperasse domestique (impôts, sécurité sociale etc...) alles sei in ordnung.

Pas la première fois que ma chère doudou m'enserre dans le réseau de ses réflexes "accapareurs" ce qui ne l'empêche, ni de faire de longues heures de couture de robes de touloulous, en prévision du prochain carnaval de Cayenne, ni d'expédier des bouquins entier de sudoku niveau expert dont elle est un génie.

J'ai bien sûr un vieux rap qui le dit pas trop mal et qui s'applique à toutes les doudous, adorables denrées, porteuses du gène de la chosification du mâle.

ça s'intitule "chez les femmes"

Il n'est que deux chemins pour aller chez les femmes,
Animaux étrangers et secrets. Le premier
est de passer sans trêve, anonyme routier,
Prodigieux par défaut, plein d'audace et de flamme,
Ardent conquistador grandi par le départ,
Guerrier dont on adore un songe de repos;
Le second de laisser s'abattre sur sa peau

Une tendre moitié qui aime et accapare.
Il faudra à son flanc brûler dans la détresse
Et apprendre à pleurer ainsi qu'un vieux marmot
Mentir pour que l'amour n'échoue pas pour un mot,
Quelque adresse de sourd de l'épouse maîtresse
Qui au petit bonheur
sans cesse s'évertue
Et brise sur son coeur
l'inventeur de vertus.
HC.St-Phy 25 juillet 1993 17H30