dimanche 27 mai 2007

La main invisible de dieu dans le calebard du grenadier!!


Vous avez remarqué...j'ai survécu à ma montée de temps de Quick !!

Dans ce monde ou chacun semble avoir succombé au charme discret de l'infaillible dextérité de la "main invisible de dieu" à répartir opportunément les facteurs de production et les ressources (il suffit de regarder merde; l'habileté du gracieux barbu est tellement évidente !!), il devient incongru d'essayer de recompter, d'émettre un doute sur le système. La sanction est immédiate : quel est cet affreux ringuard ? un communiste ? un soixantehuitard attardé ?

Non les gars...bien pire un commu...nard!! Prêt à en découdre...

J'avais promis de revenir aux comptes de la nation et j'y reviens, je ne perds pas mon fil!

Nul ne me contestera que la gestion de l'essentiel de nos emplois (de nos licenciements) est uniquement dictée par les exigences des actionnaires, des fonds de pension, les gouvernements de droite comme de gauche se désengageant de cette régulation (l'état ne peux pas tout faire dixit Lionel Jospin ex premier démissionnaire).

Or, qu'est-ce qu'un gros actionnaire sinon un type dont le seul mérite est d'avoir eu l'argent pour avancer la corde des 200 granadiers de mon vieux pote Pierre-Joseph ! C'est-à-dire un usurpateur !!

J'explique... avec un rappel de la fable de Pierre Joseph qui tient en deux phrases ? "Deux cents grenadiers ont en quelques heures dressé l'obélisque de Luqsor sur sa base ; suppose-t-on qu' un seul homme, en deux cents jours, en serait venu à bout ? Cependant, au compte du capitaliste, la somme des salaires eût été la même." Pierre Joseph Proudhon.

Simplissime mais limpide et toujours vrai n'en déplaise au barbu et à sa main, invisible fouille merde.
Mettez-vous bien ça en tête : payer un travailleur 200 jours, c'est pareil que payer 200 travailleurs un jour mais le résultat n'a rien à voir, la différence s'appelle en majeure partie (mise à part la corde avancée qui n'est au fond que du travail accumulé) la force collective de travail. Et le système repose sur son appropriation par l'actionnaire, le capitaliste.
Encore une fois, basta avec la corde qu'il a fallu avancer, car l'ouvrier, seul avec la corde de 200 mètres, ne sert à rien; en plus, groupés, mutualisés, les ouvriers peuvent se l'emprunter, la corde. Il y a donc bien là une force collective, sociale, mutualiste, gigantesque, qu'on vole aux ouvriers. Il n'y a pas d'autre mot pour ça, c'est du vol, du vol à capitalisme armé.

Merde ça fait du bien de se sentir vivant et anar et jeune...

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