50 billets !

50 billets déjà depuis le 16 février, début de ma vie de blogueur!
Pour fêter cet anniversaire, le seul gâteau qui va bien, en cette période électorale, est le gâteau du pouvoir.
Avec en vedette, un N'écolo qui ne cracherait pas sur le gâteau, j'ai nommé Nicolas Hulot "non candidat à tout portefeuille".
Je vous fiche mon billet d'aujourd'hui, que quel que soit le résultat des éléctions, on lui proposera "l'écologie revisitée par les responsabilités" à Nécolo.
Mais il est vrai qu'avec son pacte, on ne s'engage au fond qu'à créer un ministère.
Génial comme plan de campagne!

J'ai bien sûr à son service, un vieux rap écrit, en son temps, pour Brice Lalonde, ennemi naturel, et aussi pour Cohn Bendit, ex-collègue soixante-huitard que je n'aimais déjà pas beaucoup à l'époque (l'esbrouffe et l'arrivisme déjà) et que j'avais pourtant été accueillir à la frontière luxembourgeoise en 68, assis comme un con au pied des CRS et applaudir (l'ambiance!!) dans le grand amphi de la Sorbonne lors de son retour perruqué de noir.

La charge sonnante s'intitule
"les arlequins populaires"

Je n'aime pas non plus les nouveaux arlequins !
Ivres du droit divin de jouer pour les masses,
Ils vous ont, patelins, des amours de grimaces
Et vous battent les cils comme des vieux coquins.
Les reins bien épatés, ils vous content fleurette
Dressant en un geste que les années affinent,
L'idyllique aperçu de noels en bluettes
Où la nature apporte en flocons sa morphine.

Pas assez vertueux pour prôner le grand soir,
Ils vous font sur l'argent des réponses de sourds;
Capital et travail sont bannis du discours !
Et faites qu'ils ne voient les joujoux du pouvoir,
Ils s'engouffrent alors dans le moindre passage
Et du coude ont tôt fait de tracer leur sillage.