dimanche 1 avril 2007

Darfour : deux femmes de plus ou de moins (adultères en plus) ! Peu de chance de s'en sortir !

Je suis tombé, par hasard, ces jours-ci sur plusieurs informations relatives à des condamnations pour adultères dans le monde musulman :
Trois personnes lapidées au Pakistan;
Deux femmes condamnées à l'être au Soudan (Darfour);
Bastonnade et tentative d'homicide d'un Don Juan de village au Burkina-Fasso;
Interpellation d'un chanteur surpris avec une jeune femme consentante au Maroc;
Merde je ne croyais pas ça possible au Maroc ??;
etc...

De là par rebond, je consulte divers articles sur les pressions religieuses et sociales et menaces physiques, exercées un peu partout sur les femmes, y compris dans les pays musulmans leur ayant accordé quelques libertés...

Par rebond également, je tombe sur un récent prêche de Benoît XVI sur l'adultère...et les conditions chrétiennes du pardon divin...c'est très con comme tout ce que fait le Benoît (dieu étant complice, il n'y a que le conjoint qui puisse pardonner) mais c'est déjà moins moyen-ageux...
Pour les catholiques l'assassinat pour adultère du vrai Don Juan par des moines franciscains remonterait au début du XVIème siècle... Aurait-on, je ne sais pas, 3 ou 4 siècles d'avance morale ? Je finirai par le croire sans pouvoir d'ailleurs l'expliquer: même humanité donc même intelligence, même savoir (les arabes même très en avance pendant des siècles), mêmes sentiments et passions, même raffinement érotique....inexplicable!

Peu importe, c'est en pensant à mon ancienne religion (plutôt celle de ma maman) et à travers elle à toutes les religions du monde que j'avais écrit mon Don Juan à moi, un vieux rap qui claque en faveur du libertinage...


DON JUAN

Les dieux de ces gens là ne sont pas délicats
Dont les prélats,
Dotés de grosses sans derrière,
S'achètent pour deux sous, des bougresses en cas,
Mais traquent le quidam qui séduit leur dernière !

Vers le noir séducteur, en cohortes convergent
Leurs flambeaux pénitents et leurs bois de supplice,
Les mitres et les croix, les crosses et les verges.


Don Juan condamné à l'heure où tu coulisses
Des tendres adducteurs à l'intime toison,
Dans ta verge baguée, par delà la cloison,
Il est moins de péché qu'en leurs mains de justice.
Et la vierge éperdue qui souffle des "je t'aime",
Jamais ne connaîtra plus ruisselant baptême,
Que celui que tu geins en mourrant sur sa cuisse.


Cayenne mercredi 17 février 1993

C'était ma contribution (merde toujours aussi sensuelle 14 ans plus tard) à la défense des deux jeunes femmes du Darfour, Sadia et Amouna qui, si c'est vrai, car souvent les accusations d'adultère cachent autre chose, ont sans doute bien fait de s'envoyer en l'air.

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