lundi 19 mars 2007

La France ? De l'histoire ancienne !

Retour sur deux précédents billets qui méritent compléments.

1)A propos du timbre de voix répulsif et de la propension abusive au "moi je" de Mme Royal, nous avons confirmation que ça gêne, y compris au PS, puisque ses conseillers lui font prendre des cours de maîtrise des aigus et suivre un travail général de gestuelle et d'éloquence apaisée, digne de la comédie fançaise.

Etre ou paraître, on a choisi paraître ça valait mieux, mais chez Bayrou et Sarko, il y a longtemps que ce choix est fait...avec chez Sarko un travail spécial sur le paraître "en avoir dans le calebar" et chez Bayrou sur un (facétieux et remarquablement silencieux) paraître "en avoir plein en réserve dans la benne"... "au cul du tracteur" (à l'éthanol).

2) A propos d'identité nationale, je m'étais borné dans un billet précédent, à en parler, au fond, de manière trop statique et trop personnelle, la décrivant pour ainsi dire, dans l'état où je l'avais trouvée à 20 ans, et connue inchangée jusqu'à 30. C'est-à-dire jusqu'en 1980.

Or, c'est évidemment avant tout de sa dynamique et de sa statistique dont il faut se soucier, puisque c'est précisément un résultat statistique, une dominante sociologique, à un moment donné. Il est vrai que, dans cette optique (qui est la seule opérationnelle), il n'est, hélas, pas besoin de digresser longtemps. Les jeux sont faits, rien ne va plus!

Mais parlons en quand même... pour faire comme tout le monde. L'identité nationale repose en fait sur une équation simple, à deux inconnues et deux seulement, mais hélas très prévisibles, et qui en rendent l'issue finale desespérée, du moins du point de vue français au sens 1980 du terme (cf. ci-dessus).

1er facteur,la qualité des programmes scolaires et le niveau général atteint, en moyenne, en fin de scolarité, notamment en histoire: bigre! aucun doute les deux sont catastrophiques. Mon père, certificat d'étude 1930 (1er du canton il est vrai), et qu'on a mis au boulot aussitôt, avait une culture générale 20 fois supérieure au vernis de surface du bacheler actuel. La même culture que moi a peu près au BEPC 1962, un peu moins que moi au bac 1965, mais avec en plus quelque chose de moins volatile, de plus profondément ancré, qui restera jusqu'à ses 88 ans (sa mort). Tandis que moi...ben non! Avec le temps, ça fout le camp!

2eme facteur, l'immigration et sa maîtrise en vue notamment (dixit St-Phy sur ce point) d'une intégration obligatoire à la République ou d'un "dégagement" : N'en parlons même pas ! Aucune politique migratore n'est plus possible aujourd'hui, sauf à 27, et aux lointaines et mouvantes frontières de l'Europe, ce qui veut dire, qu'en fait, c'est sinon impossible, du moins très utopique, et que Bayrou, Sarko ou Royal, là dessus, comme sur tout ce qui dépend de Bruxelles, c'est kif kif.

En tous cas dans 20 ans, la France ce sera de l'histoire ancienne!

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