vendredi 16 mars 2007

Mme Royal ou Mme "Moi je"

Je prenais l'appéro avec des amis qui vont nourir mon chat. Je prends l'avion demain pour aller embrasser ma petite fille chacha.

On regarde sans regarder Mme Royal et d'un seul coup le flash !

En dehors du timbre de voix, décidément insupportable, et du ton catéchiste qui en aggrave l'effet répulsif, je prends conscience que ce qui m'irrite le plus chez Mme Royal, c'est le "moi je", qui revient trop souvent dans son discours, un peu comme les "c'pa, voyez-vous c'pa" de certains profs d'antan, dont on s'amusait à faire la statistique, mais en plus révélateur.

Faire la statistique de ses "Moi je"? Pas la peine, rétrospectivement, et alors même que je ne peux pas l'écouter plus de 30 secondes d'affilée sans devoir aller changer de désespoir, la multitude des débuts de phrase en "moi je" me revient, me submerge, me révulse...oui mes craintes sont malheureusement fondées.

Ce qu'elle désire, ce n'est pas nous, c'est moi je, et je moi, et le pouvoir et l'histoire (première femme...). Les filles, s'il vous plait, je vous aime tant...pas celle-là; votez une dernière fois pour un mec ou ne votez pas.

Là dessus, un peu plus tard, comme d'habitude, fuite en avant, de côté, en arrière, lorsqu'elle ne sait pas. Répondre n'importe quoi, comme le mauvais élève surpris, enfermé sur l'estrade comme en un coral.
Et puis ce regard qui voudrait tuer, sur cette question qui l'a piègée, et pour cette insistance là où ça fait mal - pour la première fois de la soirée - de la pourtant "cireuse de pompe" Arlette.

J'ai bien fait d'adopter le parti pris de l'appeler comme je la sentais depuis ses débuts avec Mitterand : Mme Royal(e).

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